La Réunion : un homme suspecté d'avoir éviscéré un jeune femme
Le meurtre, particulièrement barbare, a été décrit comme relevant "d'une grande sauvagerie" par le procureur de Saint-Denis de La Réunion. Un homme a été mis en examen pour assassinat et écroué ce vendredi 4. Il est soupçonné d'avoir éviscéré une jeune femme de 19 ans dans la nuit de mercredi à jeudi. Cette dernière a succombé à ses blessures.
Les faits se sont déroulés dans l'appartement du mis en examen dans le quartier de la Convenance à Sainte-Marie au nord de l'île rapporte Le Journal de l'île de La Réunion. Ce sont les voisins qui ont donné l'alerte, alertés par les cris de douleurs insupportables provenant des lieux.
Arrivés sur place, les hommes du groupe d'intervention de la gendarmerie nationale (GIGN) ont longuement parlementé avec l'individu qui s'était retranché chez lui pour tenter de le raisonner, en vain. Ils ont finalement donné l'assaut et les gendarmes ont découvert le corps sans vie d'une jeune étudiante en médecine, attaché sur un lit et gisant dans une mare de sang. Elle avait été éviscérée et lardée de nombreux coups de couteau.
Le suspect a du être "tasé "pour être maîtriser et finalement interpellé. Selon les dires de certains voisins, le meurtrier présumé consommait régulièrement de la "chimique", une nouvelle drogue de synthèse qui fait des ravages sur l'île.
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"Lors de sa garde à vue, qui s'est avérée compliquée tant le prévenu était agité, il a expliqué que c'est Dieu qui lui avait demandé de tuer le diable, et que celui-ci était représenté entre autres par sa jeune victime", souligne le quotidien. Le suspect a également expliqué qu'il n'était qu'au début de sa "mission divine", de sa "croisade contre le diable", et que d'autres victimes devaient suivre.
Un expert psychiatre a décelé, après examen du jeune homme, une abolition complète du discernement, et des troubles schizophrènes. Il a été placé en détention provisoire.
Il semble que la jeune victime et l’agresseur présumé, déjà défavorablement connu de la justice pour des faits de violence, se connaissaient depuis peu. Dans des circonstances encore indéterminées, elle se serait rendue au domicile de l’homme, pour la première fois mercredi soir. En début de soirée, l’auteur présumé des faits a téléphoné à la mère de victime pour lui dire que la jeune fille allait rester chez lui pour la nuit. L’homme aurait ensuite tenu des propos inquiétants. La mère de famille affirme avoir alors téléphoné aux gendarmes, mais ces derniers ne sont intervenus que bien plus tard, sur signalement des voisins. Elle a porté plainte contre l’agresseur présumé et contre les forces de l’ordre.
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