Le moniteur d'accrobranche condamné pour attouchements sexuels sur des ados

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La rédaction de France-Soir
Publié le 28 septembre 2018 - 14:47
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Animateur jugé pour abus sexuels sur mineurs: 16 à 18 ans de prison requis
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© LOIC VENANCE / AFP/Archives
Le moniteur a été condamné à de la prison ferme pour des attouchements sexuels.
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Un homme de 28 ans, moniteur d'un parcours d'accrobranche de la région de Béziers, a été condamné pour attouchements sexuels sur deux clientes adolescentes. Il nie les faits et va faire appel.

L'homme clame son innocence, mais la justice dit qu'il a bien abusé de sa position pour imposer des attouchements sexuels à des jeunes filles. Un moniteur sur un parcours d'accrobranche dans la région de Béziers (Hérault) a été condamné pour des gestes pervers sur deux adolescentes dans le cadre de sa profession comme le rapporte le journal Midi-Libre ce vendredi 28.

Les faits remontent au mois d'août. L'homme âgé de 28 ans, et en poste depuis deux ans, est dénoncé par deux clientes du parcours sportif qui expliquent avoir subi, l'une après l'autre, des attouchements sur le sexe alors que le moniteur réajustait leur baudrier de sécurité pour évoluer sur le parcours en hauteur.

Malgré ses dénégations, il sera mis en examen et placé en détention provisoire. Et, à la barre, son silence sur les faits (qu'il avait reconnus en garde à vue) ont agacé les juges. "C’est totalement irrespectueux pour les victimes", estimera le procureur qui demandera une peine particulièrement lourde de quatre ans de prison. Les juges ont suivi, et le moniteur a été condamné à quatre ans de prison dont un avec sursis.

Voir aussi: Attouchements sur sa petite-fille, l'homme accusé aussi par sa fille

L'avocat a annoncé la volonté de son client de faire appel. L'homme bénéficie notamment du soutien de sa compagne qui estime que l'enquête a été bâclée. Son avocat confirme cette ligne de défense: "Les flics l’ont poussé à avouer quelque chose, un truc qui n’est pas une reconnaissance. Juste un «peut-être»…c’est une faute professionnelle". Il estime en outre que "L’enquête a été faite trop rapidement. Il manque des éléments, l’expertise psychiatrique a été trop rapide et ne dit pas grand-chose. J’avais réclamé des vidéos des lieux puisque les gamines, en repartant, souriaient et n’avaient pas l’air choqué. Je l’interprète à ma façon, mais je me pose des questions".

L'accusé avait un casier judiciaire vierge et la perquisition à son domicile n'a pas permis de découvrir d'images ou de vidéos pédopornographiques.

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