Les parents imposent un régime vegan au bébé, il souffre de rachitisme et de fractures

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La rédaction de France-Soir
Publié le 24 décembre 2018 - 11:56
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Marteau, justice, illustration, avocat,
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Les parents ont plaidé coupable d'avoir imposé un régime vegan à leur bébé.
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En Australie, des parents ont plaidé coupable devant un tribunal pour des maltraitances sur leur petite fille encore bébé à qui ils avaient imposé un régime vegan strict. L'enfant souffre aujourd'hui d'un rachitisme sévère.

Ils ont reconnu devant la cour que leur choix était très préjudiciable pour leur enfant. Un couple de parents a admis lors de son procès que le rachitisme de leur fille était issu de leurs convictions en faveur du véganisme, les ayant poussé à imposer à un nourrisson un régime totalement inadapté. Le bébé, âgé de 19 mois, souffre aujourd'hui d'un rachitisme avancé comme le rapporte dimanche 23 la presse anglo-saxonne.

Les faits se déroulent en Australie. Les parents âgés de 34 et 32 ans ont plaidé coupable devant le tribunal de leur négligence ayant entraîné de graves conséquences pour sa santé. Et, à la barre, l'affaire a levé le voile sur les pratiques de ces parents de trois enfants sur leur petite dernière, depuis placé dans une famille d'accueil.

Pour respecter leurs convictions en faveur du régime vegan, ils n'offraient à leur enfant que de l'avoine et du riz au lait au petit-déjeuner, une tranche de pain avec de la confiture ou du beurre de cacahouète pour le déjeuner, et du tofu ou du riz pour le diner. Quand l'enfant ne voulait pas manger le soir, ses parents lui redonnaient de l'avoine.

Sans surprise, l'enfant a rapidement développé de graves problèmes de santé ayant amené son admission à l'hôpital en mars dernier. C'est à ce moment-là que la mère de famille a expliqué aux médecins le régime de sa fille déclenchant l'affaire judiciaire.

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La petite fille souffre de carences en calcium, en phosphate, en vitamine A et B12, en fer et en zinc. Son système osseux était si faible que l'enfant souffrait de plusieurs fractures et ses os auraient pu se casser sur un simple choc. Restée un mois hospitalisée, les médecins ont noté qu'elle n'avait pas rampé ni cherché à s'exprimer, signes d'un retard marqué. Elle ne pesait que 4,9 kilogrammes. Même lors des soins d'urgence, la mère a encore essayé d'imposer ses vues. Alors que les médecins continuaient à la nourrir via un régime végétalien, avec cependant de vrais apports nutritionnels, la mère a exigé que sa fille ne mange pas de soja, jugé "rempli d'hormones". Sans surprise, la petite fille n'était vacciné contre aucune maladie, n'avait pas de suivi médical et n'avait même pas de numéro de sécurité sociale.

Les parents, eux, seront convoqués de nouveau devant la justice le 16 janvier pour connaître leur peine.

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