Maëlys - Alain Jakubowicz maintient sa défense : le vrai coupable était au mariage entre 3h15 et 3h30
Il a gardé le même ton, offensif et outré, qu'il avait eu lorsqu'il s'était exprimé pour la première fois sur BFMTV pour défendre son client. Ce mercredi 24, Alain Jakubowicz était en direct à l'antenne de RTL pour intervenir au lendemain du rejet par la justice de la demande de remise en liberté de Nordahl Lelandais, le principal suspect dans la disparition de Maëlys.
Sans grande surprise, dans une enquête sur la disparition de Maëlys qui piétine, le défenseur de l'ancien militaire a rappelé qu'il y a "un nombre d'incohérences" dans le dossier. Et principalement sur la question de l'horaire de disparition de la petite fille.
L'avocat estime en effet que plusieurs membres de la famille de Maëlys affirment avoir vu pour la dernière fois l'enfant autour de 3h10 ou 3h15. France-Soir dévoilait d'ailleurs plusieurs de ces témoignages sur les réseaux sociaux avant qu'ils ne deviennent indisponibles.
Or, à cette heure-ci, Nordahl Lelandais avait quitté la salle (à 2h46 précisément) et ne reviendra que 39 minutes plus tard. Il sera d'ailleurs aperçu à son retour et quittera la soirée à 3h55 alors que les invités cherchent la fillette.
C'est en substance la même stratégie que celle évoquée lors de la précédente interview sur BFMTV, mais sans insister cette fois-ci sur la question de l'image de vidéosurveillance captée, et dont l'avocat assurait qu'il s'agissait d'un "décolleté de femme".
Lire aussi: Maëlys: Nordahl Lelandais accablé par des nouveaux témoignages, l'heure du crime au centre de l'enquête
Alain Jakubowicz a tenu également à lancer une pique à l'encontre de la press: "Les médias et l'opinion publique ne fixeront pas le rythme de ce dossier" assène-t-il accusant ces derniers d'un "acharnement évident" contre le suspect, ce qui "fausse les données de la justice".
Pour semer le trouble (légitime?), l'avocat rappelle enfin que la volonté de l'accusation de ne considérer que l'heure de 2h46 comme celui de l'enlèvement (la thèse selon laquelle Nordahl Lelandais est donc le ravisseur) empêche de retrouver celui qui pourrait être le vrai auteur du crime. On est tellement convaincus que c'est lui, qu'on néglige toute autre piste et cela est révoltant" lance l'avocat pour qui l'investigation devrait se pencher sur les personnes encore présentes à la fête entre 3h15 et 3h30.
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