Maëlys n'est pas morte sous les coups, la version de Nordahl Lelandais contredite
Les causes de la mort de Maëlys ne sont toujours pas expliquées. C'est ce qui ressort des derniers résultats de l'autopsie du corps de la fillette. Il apparaît que de nouvelles fractures ont été constatées au niveau du crâne d l'enfant, en plus des deux autres déjà repérées au niveau de la mâchoire.
Selon BFMTV, qui a pu consulter les résultats de l'analyse, "ces fractures sont intervenues avant la mort de la fillette mais aucune d'entre elles n'a été mortelle". Les causes de la mort sont donc, à ce jour, inexpliquées. L'état de décomposition avancé du corps de la petite Maëlys n'a pas non plus permis aux légistes de constater si elle avait ou non subi des violences sexuelles. Les ossements et quelques affaires appartenant à la fillette ont été retrouvés six mois après les faits sur les indications de l'ancien militaire dans une zone montagneuse difficile d'accès.
Voir - Mort de Maëlys: nouvelle audition prévue pour Nordahl Lelandais
Pour autant, ces nouveaux éléments mettent à mal la version du principal suspect, Nordahl Lelandais, qui avait précédemment expliqué avoir accidentellement tué la fillette en lui donnant un gifle du revers de la main pour "la calmer" selon ses déclarations.
L'ancien maître-chien va être de nouveau entendu ce mardi 3 par les juges d'instruction en charge du dossier à Grenoble. Selon la chaîne de télévision, Nordahl Lelandais devrait voir sa version des faits interrogée à la lecture de ces nouveaux éléments. "Pour appuyer sa version des faits, la défense pourrait demander une contre-expertise", souligne BFMTV.
Une audition qui devrait aussi porter sur les nouveaux soupçons pesant sur l'ancien militaire de 35 ans. Ceux concernant l'agression sexuelle d'une jeune cousine lors d'une visite familiale au domicile de ses parents, à Domessin (Savoie), une semaine avant la soirée de mariage où il rencontrera Maëlys.
Lire aussi - Nordahl Lelandais: le traumatisme des parents de la petite cousine agressée
Les parents de la fillette de 6 ans ont été auditionnés par les forces de l'ordre après la découverte d'une vidéo pédopornographique sur le téléphone de Nordahl Lelandais. "Les enquêteurs leur ont montré des passages de cette vidéo. Ce qu'ils ont vu, c'est une main, un bras qui écarte la culotte d'une petite fille endormie", a expliqué leur avocate à la chaîne de télévision. Et d'ajouter que cet enfant "a ensuite été identifiée comme leur fille par les enquêteurs".
À LIRE AUSSI
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.