Morte la tête broyée par un rocher après un viol collectif : 4 hommes au tribunal
C'est le procès qui horrifie l'Afrique du Sud. Quatre hommes sont actuellement jugés dans le pays pour répondre du viol et du meurtre de la jeune Hannah Cornelius, 21 ans, en mai dernier.
La jeune fille se trouvait avec son petit ami âgé de 22 ans lorsqu'elle a été enlevée. Le couple garait sa voiture, un cadeau de la grand-mère de la victime, à minuit lorsque le groupe se précipite sur les portières et en sortent de force les occupants. L'homme est menacé un couteau sous la gorge, dépouillé et enfermé dans le coffre du véhicule, pendant que la jeune fille est amenée de force sur la banquette arrière, comme le rapporte la presse anglophone.
Les agresseurs finissent par s'arrêter, sorte l'homme du coffre de la voiture et commence à le passer à tabac, lui frappant la tête à coups de briques. Il le laisse pour mort et repartent avec la jeune femme. L'homme finit par reprendre conscience, et parvient à donne l'alerte.
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Mais les forces de l'ordre arriveront trop tard. Hannah Cornelius est retrouvée morte et l'enquête va rapidement montrer que la jeune femme a connu un supplice affreux. Son cadavre est retrouvé dans une vigne où la jeune fille a été violée par trois des quatre agresseurs. Les criminels ont ensuite, comme pour son compagnon, décider de se débarrasser d'elle en lui écrasant la tête. Ils ont pour cela amené un rocher d'une quarantaine de kilos et s'en sont servi pour tuer leur victime. D'après les marques retrouvées sur les bras de la jeune fille, elle a été maintenue par ses agresseurs, pendant que d'autres ont soulevé la pierre avant de l'abattre sur son crâne. L'autopsie a montré que les tueurs s'y sont pris à deux reprises.
Les quatre suspects ont été finalement arrêtés, ils sont âgés de 27 à 33 ans. Trois d'entre eux nient avoir participé au viol et au meurtre, reconnaissant seulement le vol. L'un des accusés, parmi les nombreux tatouages recouvrant son corps, en porte un représentant une femme sans tête les jambes écartées.
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