Nice : deux fillettes blessées par des tirs dans une école maternelle
Fort heureusement, il ne s'agissait "que" de plombs. Vendredi 22 , plusieurs tirs ont visé la cour d'une école de Nice, alors que les enfants étaient en pleine récréation durant la pause du déjeuner. Deux fillettes de quatre et cinq ans ont été blessées, l'une à la tête et l'autre au dos. Leurs blessures sont cependant superficielles mais elles ont été transportées à l'hôpital par précaution.
L'incident a eu lieu vers 13h 45 à l'école maternelle Ariane-Muriers, située dans le quartier de l'Ariane, réputé sensible. Selon les premiers éléments de l'enquête, le ou les tireur(s) aurai(en)t fait feu depuis l'extérieur de l'établissement avec un pistolet ou une carabine à plomb. Plusieurs projectiles ont été retrouvés et il y aurait eu une douzaine de tirs. La police est toujours à la recherche du ou des auteur(s).
Le rectorat de Nice a indiqué que dès lundi un dispositif de sécurité serait mis en place dans l'établissement, ainsi qu'une cellule de soutien psychologique. "Le recteur se rendra sur place accompagné par l’inspecteur d’académie des Alpes-Maritimes", a-t-il fait savoir par voie de communiqué. "Le recteur tient à exprimer toute sa solidarité avec l'équipe éducative et réaffirme sa volonté de prévenir et de lutter contre toutes les formes de violences dans l’académie de Nice", précise le texte.
Le député-maire de Nice et président de la région PACA Christian Estrosi (LR) a dénoncé ces"actes intolérables à l'encontre d'enfants" perpétrés par des "voyous". "Je tiens à féliciter la réactivité exemplaire du personnel municipal de cantine qui, aux côtés du directeur de l’école, a mis en sécurité immédiate les enfants dans l’établissement. Je salue également l’action efficace de la police municipale qui était sur place dans les plus brefs délais", a ajouté l'élu.
Suite aux attentats du 13 novembre et dans le cadre du plan Vigipirate, les mesures de sécurité ont été renforcées dans et autour des écoles. Elles prévoient notamment le contrôle visuel de sacs, l'organisation d'exercices de sécurité, l'accueil par un adulte à l'entrée de l'établissement ou la vérification de l'identité des personnes extérieures à l'école. Rien ne permet cependant à l'heure actuelle de considérer l'incident de vendredi comme un acte terroriste.
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