Orléans : des gendarmes pensent empêcher un braquage... sur le tournage d'un film
Petite frayeur sur le tournage d'un court-métrage. A Orléans (Loiret), plusieurs passants paniqués ont interpellé, lundi 3 à la mi-journée, des gendarmes après avoir aperçu un homme, pistolet à la main et casque de moto sur la tête, entrer dans un bar du centre-ville. Pensant à un braquage, les trois militaires ont rapidement pris la direction de l'établissement. Et sur place, ils ont sorti leur arme avant d'odonner à tout le monde de se mettre terre. Seulement voilà: il s'agissait en réalité du tournage d'un film réalisé par des étudiants.
"Ils nous ont dit: +à terre, jetez tout ce que vous avez+", a raconté à La République du Centre Nixon Singa, un étudiant en deuxième année au centre dramatique national. Et d'ajouter: "On s'est tous mis à plat ventre et on leur a expliqué que l'on tournait un film, un court-métrage et que l'arme était factice. Au bout de trente secondes, ils ont compris. On a eu une grosse frayeur. Mais après on a tous bien rigolé!". Il a également expliqué qu'ils n'avaient pas tourné sans autorisation. "Tout était déclaré mais c'est vrai que pour ce bout du tournage, dans la rue, on n'avait pas prévenu", a-t-il précisé. Baptisé A chacun sa peine, le court-métrage sera projeté en septembre prochain, notamment dans le bar où les gendarmes se sont déplacés.
Parfois, les tournages de films permettent également aux forces de l'ordre de faire d'étonnantes découvertes. En mars dernier à Ury (Seine-et-Marne), des gendarmes ont saisi un arsenal de guerre dans un camion banalisé. Il travaillait pour une société de production de télévision et véhiculait pour le tournage d'un film de guerre une trentaine d'armes factices. Mais à l'intérieur se trouvaient également d'autres armes (aux alentours de 20) en parfait état de marche.
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