Paris : cinq drones survolent des sites stratégiques de la capitale, inquiétude des autorités
Plus d'un mois après avoir survolés le palais de l'Elysée, les drones sont de retour à Paris. Au moins cinq drones, survolant différents endroits sensibles de la capitale, ont été aperçus dans la nuit de lundi à mardi entre minuit et 6 heures. Selon une source proche de l'enquête, le premier drone aurait été aperçu près de l'ambassade des Etats-Unis "mais la Tour Eiffel, les Invalides ou encore la Concorde ont également été survolés", a-t-elle précisé. "Il pourrait s'agir d'une action coordonnée mais nous n'en savons pas plus pour l'instant", a-t-elle expliqué dans un second temps. Il est égalemetn trop top pour savoir s'il s'agissait à chaque fois de la même machine.
Face à ces nombreux survols, une première à Paris, et dans l'objectif de trouver les auteurs de ces actes, différents services de police ont été mobilisés dans la nuit, en vain. "Nous avons tout déployé pour tenter d'intercepter les pilotes mais ils n'ont pas été détectés", a regretté une autre source. La police judiciaire a été chargée de l'enquête, à l'exception du vol près de l'ambassade américaine, confiée à la section de recherche de la gendarmerie des transports aériens.
Ce n'est pas la première fois que ce type d'engin motorisé est aperçu dans le ciel de la capitale. Des survols de drones ont déjà été recensés ces dernières semaines notamment aux abords de sites sensibles. Il y a plus d'un mois, dans la nuit du 16 au 17 janvier, un drone avait ainsi survolé illégalement le palais de l'Elysée pendant quelques secondes avant de disparaître. L'objet avait été repéré par des policiers en faction sur le poste de l'avenue de Marigny, située dans le VIII arrondissement de Paris. Depuis le début d'octobre, dix-sept sites nucléaires ont également été survolés par des drones, certains à plusieurs reprises.
Pour rappel, le survol des agglomérations par les drones est strictement interdit par un arrêté du 11 avril 2012 comme le précise la Direction générale de l'aviation civile: "le survol des agglomérations ou des rassemblements de personnes n'est possible que dans le cadre d'une autorisation préfectorale délivrée après avis du service de la défense et de la direction régionale de l'aviation civile". En cas de non-respect des règles, les contrevenants risquent ainsi jusqu'à un an de prison et 75.000 euros d'amende.
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