Perpignan : une mère jugée pour avoir giflé son fils de deux ans à l'hôpital

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La rédaction de FranceSoir.fr
Publié le 25 septembre 2017 - 09:57
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Une allégorie de la Justice.
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©Damien Meyer/AFP
L'enfant était très malade depuis deux jours au moment des faits.
©Damien Meyer/AFP
Le tribunal correctionnel de Perpignan a jugé fin septembre une mère qui avait giflé son fils de deux ans en juin dernier. Elle a été mise en examen pour violence sur mineur et le parquet a réclamé une peine de prisons avec sursis, mais le tribunal a prononcé la relaxe.

Une mère de 32 ans a été jugée pour avoir giflé son fils de deux ans par le tribunal correctionnel de Perpignan, rapportait dimanche 24 France Bleu. L'épilogue de trois mois de procédure qui avait débuté le 25 juin dernier à l'hôpital. Son enfant y avait en effet été admis à cause d'une gastroentérite particulièrement sévère.

Une situation qui selon la prévenue et son avocat aurait fini par avoir raison de sa patience, après deux jours sans sommeil et face à un enfant qui refusait de prendre ses médicaments. La mère a fini par gifler son fils.

Une infirmière a assisté à la scène. Avec plusieurs collègues, elle a examiné le bambin. Puis cela a été le tour d'un médecin légiste, tandis qu'un psychiatre était également convoqué. La mère a finalement  été interpellée par la brigade anti-criminalité et placée en garde à vue.

Le jour du jugement, le procureur a réclamé six mois de prison avec sursis pour violences sur mineur. Mais étant donné l'absence de précédent, le médecin de famille n'ayant jamais remarqué la moindre trace suspecte, les juges semblent avoir retenu l'idée d'un dérapage isolé et ont relaxé la mère.

En France, la notion de "fessée" ou de droit de correction envers les enfants est l'enjeu d'un débat depuis plusieurs années. Sous la pression de l'Europe, les députés avaient interdit les châtiments corporels, mais le Conseil constitutionnel avait censuré cette partie de la loi pour des raisons de procédure. Selon une étude menée en 2015, 70% des Français seraient opposés à une interdiction de la fessée. 

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