Rennes : mort d'un des étudiants blessés dans l'incendie de sa résidence

Auteur:
 
Par AFP
Publié le 30 mai 2017 - 17:21
Image
La résidence étudiante de Cesson-Sévigné, dans la périphérie de Rennes, dans laquelle s'est déclaré
Crédits
© Thomas BREGARDIS / AFP/Archives
La résidence étudiante de Cesson-Sévigné, dans la périphérie de Rennes, dans laquelle s'est déclaré l'incendie, le 23 mai 2017.
© Thomas BREGARDIS / AFP/Archives

Une semaine après l'incendie d'une résidence étudiante de la périphérie de Rennes, un jeune homme a succombé lundi soir à ses blessures, a-t-on appris mardi auprès du parquet et de la préfecture.

Mardi, un jeune restait encore hospitalisé, a précisé le parquet.

Dans la nuit du 22 au 23 mai, un incendie est survenu dans une résidence étudiante de Cesson-Sévigné, une commune située à l'est de Rennes, où était hébergés des étudiants de SUPELEC (École supérieure d'électricité). Le sinistre s'était déclenché à 02H49 au premier des trois étages de la résidence, dans une salle commune. Des étudiants avaient sauté des étages pour échapper aux flammes.

Au total, 53 jeunes, étudiants de 1ère et 2e année, logeaient dans ce bâtiment plutôt récent. Vingt-six avaient été hospitalisés. Deux d'entre eux, plus grièvement blessés, n'avaient toujours pas quitté l'hôpital ce week-end.

L'intervention des secours s'était achevée vers 07H30 et avait mobilisé jusqu'à 107 pompiers.

Une enquête a été ouverte pour faire la lumière sur les circonstances de l'incendie. Le parquet a écarté la piste d'un accident électrique. Des expertises techniques complémentaires ont été menées, ainsi que de nombreuses auditions. Le parquet de Rennes devrait donner des informations sur ces éléments d'ici la fin de la semaine.

"Je voulais dire aux élèves à quel point ils avaient été pleins de sang-froid", avait déclaré la ministre de l'Enseignement supérieur Frédérique Vidal, qui s'était rendue sur place. "Quand on voit l'état dans lequel se trouve le bâtiment et quand on imagine qu'il était plein, ce qui m'a frappée, c'est qu'on aurait pu avoir des dizaines de morts."

L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.

Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement  car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.

Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.

Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.

Je fais un don à France-Soir

Les dessins d'ARA

Soutenez l'indépendance de FS

Faites un don

Nous n'avons pas pu confirmer votre inscription.
Votre inscription à la Newsletter hebdomadaire de France-Soir est confirmée.

La newsletter France-Soir

En vous inscrivant, vous autorisez France-Soir à vous contacter par e-mail.