Saône-et-Loire : un gendarme se donne la mort, le 3e suicide en 5 jours
C'est le troisième suicide de gendarme en seulement quelques jours. Pour une raison encore indéterminée, un jeune homme de 22 ans, adjoint volontaire, s'est donné la mort mercredi 7 sur son lieu de travail à Louhans (Saône-et-Loire). Selon une information du site Creusot infos, il a utilisé son arme de service dans les locaux du PSIG (Peloton de surveillance et d'intervention de la Gendarmerie). Pour le moment, rien de permet de savoir la raison pour laquelle le jeune homme a mis fin à ses jours. Par conséquent, une enquête a été ouverte pour déterminer les raisons de son acte.
Ce n'est pas la première fois ces derniers jours qu'un tel drame a lieu. Le 2 décembre dernier, un gendarme de 47 ans s'est également suicidé, cette fois-ci dans les locaux de la gendarmerie à Précy-sous-Thil (Côte-d'Or). La victime était père d'un enfant. Plus récemment, le 4 décembre dernier, le corps sans vie d'un militaire a été découvert sur le toit de la caserne de la Garde républicaine de Nanterre (Hauts-de-Seine). L'enquête, confiée aux gendarmes de la section de recherches de Versailles, s'oriente actuellement vers la thèse d'un suicide. Selon une source proche de l'enquête, l'homme, dont le corps a été trouvé "sur un toit en contrebas", se serait jeté du 12e étage.
Selon une étude de l'association professionnelle de gendarmes GendXXI, rendue publique en janvier, 25 gendarmes se sont suicidés en 2015, soit trois morts de plus par rapport à l'année précédente (22). "L’incompréhension, la douleur que suscite toujours ces actes autodestructeurs, même bien au-delà de l’entourage immédiat du militaire ou de l’agent ayant mis fin à ces jours, amène aussi – et c’est bien compréhensible – beaucoup de questions, de doutes et parfois de mise en cause de dysfonctionnements institutionnels, réels ou supposés", avait-elle ainsi indiqué.
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