"Tuer ce chien" qui "ne mérite pas de vivre" : un artisan offense une princesse saoudienne, il finit passé à tabac

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La rédaction de FranceSoir.fr
Publié le 28 septembre 2016 - 18:53
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Un policier de dos.
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©Bohac Yann/Sipa
Les faits se sont déroulés avenue Foch dans le très chic XVIe arrondissement..
©Bohac Yann/Sipa
Un artisan intervenant chez une représentante de la noblesse saoudienne a eu le mauvais goût de l'offenser, il l'a payé cher, finissant malmené par les gardes du corps, pour un motif futile.

"Il faut tuer ce chien, il ne mérite pas de vivre!". C’est lorsque la princesse descendante des fondateurs du royaume d’Arabie saoudite a lancé cet ordre à ses gardes du corps que le calvaire de l’artisan qui venait faire des travaux chez elle a commencé.

L’homme était en effet venu dans l’appartement de la princesse pour effectuer des travaux, pour lequel il avait été sollicité. Pour estimer au mieux la nature des travaux à réaliser, l‘artisan a déplacé quelques meubles et pris des clichés de l’appartement sous toutes ses coutûres. Problème: sa cliente a estimé que de tels clichés étaient réalisés pour être revendus à la presse et n’a pas voulu entendre les explications du malheureux travailleur.

Un garde du corps, selon le récit que la victime fera ensuite à la police, l’a d’abord frappé au niveau de la tête avant de le ligoter. Il l’a ensuite poussé à s’agenouiller pour baiser les pieds de l’occupante des lieux qu’il a eu le tort d’offenser, un ordre auquel il aurait refusé de se soumettre, ce qui aurait poussé le cerbère à le menacer de son arme de service. Les personnels dédiés à la protection des personnalités diplomatiques sont en effet autorisés par le ministère de l’Intérieur à porter une arme.

Quatre heures plus tard, toujours selon l’artisan, il est finalement relâché, après que les hommes de main aient fait une copie de sa carte d’identité et lui aient gardé son matériel de travail en lui interdisant de revenir dans le XVIe arrondissement. Et en laissant au passage une facture impayée qu’il a présenté à sa cliente, soit 20.000 euros.

Le parquet de Paris n’a pas encore fait connaître la suite qu’il compte donner à cette affaire. 

 

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