Un drone belge, poursuivi par un Rafale, s'écrase dans l'Aisne
Plus de peur que de mal. Un drone de grande taille, venu de Belgique, s'est écrasé lundi 29 après-midi dans le département de l'Aisne (Nord-Pas-de-Calais-Picardie). L'engin, dont les opérateurs avaient perdu le contrôle, n'a pas fait de dommage. Le drone a été suivi à distance par un Rafale, a annoncé l'Armée de l'air.
Ce sont les autorités belges, à 14h33, qui ont averti les autorités françaises qu'un drone de grande taille -appartenant à un organisme privé belge et effectuant un contrôle de zone- venait de pénétrer dans l'espace aérien français. Une minute plus tard, comme l'indique Le Parisien, l'armée de l'air a été prévenue du danger par la Haute autorité de défense. Sept minutes plus tard, un Rafale et un hélicoptère ont décollé de la basse aérienne de Saint-Dizier (Haute-Marne) pour suivre le drone dont la trajectoire était prévisible. Le pilote du Rafale apercevra le drone une demi-heure plus tard, "volant à 1.000 mètres et à 160 km/h", comme l'explique Yves-Marie Guillou, du centre national des opérations aériennes, cité par France Info.
L'avion n'a pas eu besoin d'intervenir car "le drone s'est crashé dans un champ à 45 kilomètres au nord de Reims", ajoute le colonel Guillou. Le pilote du Rafale a aussi remarqué que l'engin n'emportait aucune charge, il était donc inoffensif. Le drone a finalement chuté brutalement à Dizy-le-Gros, en raison sûrement d'un problème de moteur.
C'est un souci de pilotage de la société belge propriétaire du drone qui serait à l'origine de cette folle course-poursuite dans les airs.
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