Victime d'un AVC, il attend 8 heures aux urgences de Nîmes

Auteur(s)
La rédaction de FranceSoir.fr
Publié le 13 mars 2018 - 09:58
Image
Malgré des progrès réalisés ces dernières années, les accidents vasculaires cérébraux (AVC) continue
Crédits
© PHILIPPE LOPEZ / AFP/Archives
© PHILIPPE LOPEZ / AFP/Archives
Le quotidien "Midi Libre" relate ce mardi la mésaventure d'un Nîmois le 13 février dernier. L'homme victime d'un malaise, qui s'avérera être un accident vasculaire cérébral (AVC) a attendu huit heures aux urgences sans recevoir de soins. Il est finalement reparti par ses propres moyens.

C'est une affaire embarrassante qui aurait pu se terminer tragiquement que relate le journal Midi Libre ce mardi 13. Un homme qui s'est retrouvé victime d'un AVC, visiblement léger, a été envoyé aux urgences. Il y est resté huit heures sans soin avant de repartir seul, par ses propres moyens.

L'homme, un habitant de Nîmes, explique que le 13 février à 20h30 il a été terrassé par un malaise qui l'a fait tomber au sol, sans force dans les membres. Son épouse appelle le "15" qui décide d'envoyer une ambulance. L'intervention est rapide: une demi-heure plus tard, la victime est aux urgences.

De 21h, à 5h du matin, l'homme (qui a entretemps retrouvé une certaine mobilité) assure qu'aucun médecin n'est venu le voir. Le patient menace de partir et explique au journal qu'on lui aurait laissé entendre que cela "arrangerait" l'équipe médicale. A 5h15, le patient repart en taxi. Dans la foulée, il va voir son médecin traitant qui ordonne une IRM qui montrera de quoi a souffert le témoin: un accident vasculaire cérébral. Pour rappel, lors de la survenue d'un AVC le principal facteur de survie et de garantie de traverser l'épisode sans séquelle est… la rapidité de la prise en charge.

Lire aussi - Nièvre: 35 maires remettent leur démission contre la fermeture d'urgences de nuit

La direction du CHU de Nîmes a confirmé la mésaventure arrivée au patient. Elle explique que la victime est malheureusement tombée un soir de très forte affluence, dans un service des urgences qui a connu en 217 une explosion de 6,2% des consultations (84.980 patients accueillis).

Le témoin lui-même admet qu'il est retourné depuis sa mésaventure aux urgences pour un autre malaise, sans lien apparent avec son AVC, et qu'il a pu bénéficier d'une prise en charge rapide et de qualité.

À LIRE AUSSI

Image
Les différents lobes du cerveau.
AVC : comment s'en prémunir
La Journée mondiale de l'accident vasculaire cérébral (AVC) avait lieu ce mercredi 29 octobre. Une pathologie responsables de nombreux décès et séquelles dans le monde...
29 octobre 2014 - 11:29
Société
Image
Le stress au travail.
AVC : le stress au travail augmenterait les risques
Selon une étude chinoise publiée mercredi 14, les personnes dont le travail est source de stress aurait au moins 22% de risques supplémentaires de faire un accident va...
16 octobre 2015 - 20:09
Société
Image
Les différents lobes du cerveau.
AVC : repérer et traiter les signes permettrait d'en éviter la moitié
Un quart des accidents vasculaires cérébraux (AVC) sont précédés de symptômes qui avertissent de ce risque. Selon une étude internationale publiée jeudi, traiter rapi...
23 avril 2016 - 14:07
Société

L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.

Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement  car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.

Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.

Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.

Je fais un don à France-Soir

Les dessins d'ARA

Soutenez l'indépendance de FS

Faites un don

Nous n'avons pas pu confirmer votre inscription.
Votre inscription à la Newsletter hebdomadaire de France-Soir est confirmée.

La newsletter France-Soir

En vous inscrivant, vous autorisez France-Soir à vous contacter par e-mail.