AVC : comment s'en prémunir
Ce mercredi avait lieu la Journée mondiale de l'accident vasculaire cérébral (AVC). Une pathologie assez connue, de nom du moins, mais qui fait encore trop de victimes en raison notamment de l'incapacité de la population à réagir lorsque le phénomène survient. Or les AVC touchent une personne toutes les quatre minutes en France, soit 155.000 par an.
Parmi elles, 62.000 y succomberont, trois survivants sur quatre en garderont des séquelles. C’est la première cause de handicap physique dans notre pays. En France c'est aussi la première cause de mortalité chez les femmes, qui y seraient plus exposées que les hommes selon les dernières études.
L'AVC est un arrêt soudain de la circulation sanguine dans le cerveau en raison d'un caillot ou d'une rupture d'un vaisseau. A cause de cela, l'AVC est parfois assimilé dans l'esprit des gens à une crise cardiaque. Une confusion dangereuse car les symptômes ne sont pas les mêmes. Alors qu'un infarctus du myocarde par exemple provoque une vive douleur, l'AVC est beaucoup plus traître car il ne fait pas vraiment mal.
Les secours n'ayant que quatre heures environ pour éviter la mort du patient et le temps jouant contre un rétablissement total, en reconnaître les symptômes est donc primordial. Un mot résume ces symptômes: "VITE" (pour Visage paralysé, Inertie d'un ou plusieurs membres, Trouble de la parole, et Evitez le pire en appelant les secours).
En plus d'informer sur la bonne réaction à avoir si l'on assiste ou qu'on est victime d'un AVC, cette journée est l'occasion de rappeler quels sont les facteurs à risque pour prévenir plutôt que guérir.
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