Yvelines : elle laisse son chien mourir de faim et de soif pendant trois semaines
La propriétaire de la pauvre bête devra répondre de son acte devant le tribunal correctionnel. Vendredi 24, les gendarmes de Houdan (Yvelines) ont été appelés par des personnes ayant remarqué la porte entrouverte de l’appartement d’une voisine. Ils ont donc fouillé les lieux, découvrant une habitation dans un état d’insalubrité avancé, des excréments jonchant le sol, rapporte Le Parisien.
Mais ce qui les attendait dans la cuisine fermée à clé était pire. Après avoir réussi à ouvrir la porte, les militaires ont découvert le corps d’un chien de race briard, mort vraisemblablement depuis plusieurs jours.
Et pour cause, sa propriétaire avait quitté les lieux depuis trois semaines. C’est donc de faim et de soif que l’animal est mort. Ambulancière de profession, la locatrice des lieux aurait expliqué durant sa garde à vue quitter régulièrement son domicile insalubre pour loger un temps chez des amis, laissant son chien, Wax, sur place. Selon les informations du quotidien, elle n’aurait pas réalisé la gravité de son geste.
Ce sera donc au tribunal correctionnel de Versailles de lui expliquer puisqu’elle doit y comparaître en novembre prochain pour acte de cruauté envers un animal. Elle y croisera l’association Stéphane Lamart pour la défense des droits des animaux qui a décidé de se constituer partie civile.
Selon l’article 521-1 du code pénal, de tels actes peuvent être punis de deux ans d'emprisonnement et de 30.000 euros d'amende. Si l’animal a survécu, il peut être confisqué et son propriétaire peut se voir interdire à vie la détention d’un autre animal.
L’été est régulièrement le théâtre de faits-divers dans lesquels des animaux sont laissés en pleine chaleur dans des véhicules. Mais dans ces cas-là il ne s’agit ni d’un acte de cruauté ni d’un acte de mauvais traitement. Il s'agit d'une atteinte involontaire à la vie et à l'intégrité d'un animal (lire ici notre article sur le sujet et retrouvez ici notre dossier sur les droits des animaux).
À LIRE AUSSI
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.