Confinement et problème dentaire : que faire par temps de coronavirus ?
Auteur(s)
France-Soir
Publié le 27 mars 2020 - 10:18
Image
Crédits
© LOIC VENANCE / AFP
Les chirurgiens-dentistes n'interviennent qu'en cas d'urgence
© LOIC VENANCE / AFP
En cette période de confinement pour cause d'épidémie de coronavirus, comment assurer la continuité des soins dentaires avec des cabinets physiquement fermés, ainsi que l’a demandé l’Ordre national des chirurgiens-dentistes à ses praticiens ? Des services de régulation et de garde sont cependant mis en place dans chaque département.
Des régulations départementales. Les dentistes se sont organisés sur plusieurs niveaux, et notamment départemental. En cas de problème dentaire, le premier réflexe doit être d’appeler son chirurgien-dentiste. Le patient est alors mis en contact avec un praticien, qui va juger, à l’image du médecin régulateur du 15, la gravité de la situation.
Dentiste que au bout du fil
Conseils, ordonnances envoyées par email, ou rendez-vous dans un cabinet de garde, c’est le chirurgien-dentiste que l'on aura au bout du fil qui prendra la décision. Un seul exemple, pour une carie douloureuse, il y a de fortes chances que nous recevions une ordonnance d’antibiotiques et de bains de bouche par email ou SMS, et que les soins soient reportés.
Un numéro national
Pour les personnes qui n’ont pas de chirurgien-dentiste traitant, ou qui ne parviennent pas à joindre leur plateforme départementale, l’Ordre national des chirurgiens-dentistes a mis en place un numéro unique le 09 705 00 205. Il n’y a pas de répondant, mais on sera invité à saisir les chiffres de notre département pour un renvoi d’appel.
En cas d’urgence dentaire, ne surtout pas appeler le 15, déjà engorgé. L’Ordre des chirurgiens-dentistes demande également de «ne pas téléphoner aux praticiens pour un problème dentaire mineur». Oublions notre détartrage pour le moment !
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.