Coronavirus : doit-on craindre la multiplication de nouveaux virus ?
Avec le feuilleton macabre du coronavirus chinois, on peut s'intérroger sur la prolifération de nouveaux virus dans les années à venir. A raison. Les nouveaux modes de vie obligent à faire des efforts en termes de prévention.
Le SRAS en 2003 fut la première pandémie mondiale du nouveau millénaire, et l’actuel coronavirus chinois souligne à quel point les nouveaux virus semblent apparaître de plus en plus rapidement. Arnaud Fontanet, directeur du département Santé globale à l’Institut Pasteur, explique qu’un nouveau virus, principalement respiratoire, apparait en moyenne tous les 3 ans.
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Anticiper les prochaines épidémies
Le réchauffement climatique d’une part et l’urbanisation galopante d’autre part (avec des mégalopoles dépassant les 10 millions d’individus) constituent des facteurs favorisant le développement des virus et leur propagation. La mondialisation de nos économies, le tourisme de masse se chargent bien évidemment d'exporter au plus vite la maladie. C'est ce facteur aggravant, qu’il va falloir prendre en compte pour se protéger des conséquences liées à l’apparition de nouveaux virus. Apprendre le confinement, savoir anticiper les déplacements de population potentiellement touchées, et surtout mettre en place une coopération pleine et entière entre tous les scientifiques du monde, voilà le triple défi qui se dresse à nos sociétés en matière de protection contre les nouveaux virus.
Très rarement pathogènes
Les scientifiques découvrent de nouveaux virus très régulièrement. Certains sont même totalement inconnus, comme le Yaravirus, découvert au Brésil et dont 90 % de son génome met en œuvre des gènes non identifiées.
Mais pour terminer sur une note optimiste: la plupart des virus connus et ceux qu’il reste à identifier, ne seraient que très rarement pathogènes et ne représentent donc qu’exceptionnellement une menace pour l’homme.
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