Covid-19, couvre-feux et cie : une semaine qui s’annonce décisive
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FranceSoir
Publié le 11 janvier 2021 - 12:36
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© Abdulmonam EASSA / AFP
Le couvre-feu avancé selon les départements, la piste de travail privilégiée
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Doit-on s’attendre à de nouvelles mesures restrictives en France ? L’avenir proche nous le dira, le gouvernement va (encore) multiplier les réunions cette semaine et faire un point jeudi.
D’ailleurs, Jean Castex l’avait bien dit lors de sa conférence de presse de jeudi dernier : « Il est encore un peu tôt pour mesurer l’impact épidémique des fêtes, nous en saurons plus en milieu de semaine prochaine ».
Une chose est sûre, les questions de la réouverture des lieux culturels et sportifs, des bars et des restaurants, des stations de ski aussi, comme du retour en présentiel à 100% des lycéens sont – pour l’heure - renvoyées au 20 janvier.
Quelle est la situation épidémique ?
Quinze jours après Noël, le nombre de cas positifs quotidiens en France augmente, mais n’explose pas. Il était de 15944 dimanche. Le taux de reproduction est stable à 1,08 et 2620 patients se trouvent actuellement en réanimation.
La situation varie fortement d’un département à l’autre, avec des taux d’incidence allant de 54 ou 55 cas pour 100 000 habitants dans le Finistère et les Côtes-d’Armor à 388 cas pour 100 000 habitants dans les Alpes-Maritimes, 329 dans le Jura.
Quels départements sous couvre-feux élargis ?
Les nouvelles sont tombées au compte-goutte durant le week-end. Depuis dimanche, ce sont finalement huit départements de l’est qui ont été placés sous couvre-feu étendu de 18 heures à 6 heures : l’Allier, le Cher, la Côte d’Or, le Haut-Rhin, le Bas-Rhin, et dans le sud les Bouches-du-Rhône, les Alpes-de-Haute-Provence et le Vaucluse.
Plus étonnant, mais selon Matignon sous le coup « d’une aggravation brutale de la circulation du virus », les départements du Var et de la Drôme seront aussi soumis à ce régime à partir de mardi.
A quoi faut-il s’attendre ?
Avec un taux d’incidence de 163 cas pour 100 000 habitants, on est loin, et même très loin, des taux atteints en octobre, qui avaient justifié le deuxième confinement : il était de 392 cas pour 100 000 habitants du 19 au 25 octobre, avec des pointes à 1065 dans la Loire ou 832 dans le Rhône.
Il apparaît donc logique que le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, déclare ce lundi sur Europe 1 :
« A ce stade, il n’y a pas de reconfinement prévu »
Les couvre-feux étendus semblent donc rester la piste privilégiée… pour le moment.
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