Espagne : les publicités pour les sucreries à destination des enfants bientôt supprimées
En Espagne, 2022 sonnera la fin des publicités pour les boissons sucrées et les sucreries ayant pour cible les enfants de moins de 16 ans. L’objectif de cette interdiction est de lutter contre l’obésité infantile qui est en hausse constante dans le pays.
À l’occasion d’une conférence de presse, le 28 octobre dernier, le ministre de la Consommation, Alberto Garzon, a annoncé cette mesure qui s’appliquera aux publicités diffusées à la télévision et à la radio, sur Internet et sur les applications mobiles. « Les mineurs sont des consommateurs vulnérables et nous avons l’obligation de les protéger face à la publicité », a déclaré le ministre. Les publicités pour les barres chocolatées, les confiseries, certains gâteaux, les sodas ou encore les glaces sont dans le collimateur du gouvernement. Cette décision s’est prise en s'appuyant sur les recommandations de l’OMS (Organisation mondiale de la Santé).
En Espagne, l’obésité infantile est en croissance chaque année, et ce depuis une trentaine d’années. Un enfant espagnol sur trois serait en surpoids, contre 3 % en 1984, d’après les chiffres du gouvernement. « La publicité est l’une des responsables de ce chiffre », explique Alberto Garzon.
L’Espagne suit ainsi les traces du Royaume-Uni, du Portugal et de la Norvège. Cette interdiction entrera en vigueur courant 2022.
À LIRE AUSSI
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.