La canicule 2015 a fait 3.300 morts

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La rédaction de FranceSoir.fr
Publié le 10 octobre 2015 - 14:31
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Les urgences.
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©Gelebart/20Minutes/Sipa
Les épisodes caniculaires de 2015 ont fait 3.300 morts contre 15.000 en 2003.
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L'Institut de veille sanitaire a établi vendredi 9 que la surmortalité liée à la canicule de l'été 2015 représentait 3.300 décès. Un chiffre qui reste modéré compte tenu de circonstances aggravantes, et montre l'efficacité du plan canicule.

Selon un premier rapport de l'Institut de veille sanitaire (InVS) publié vendredi 9, le bilan humain de la canicule de l'été 2015 s'élève à 3.300 morts. Cela correspond à une hausse de 6,5% de la mortalité "normale" attendue pour cette période .

Cet été-là, la France a connu trois épisodes caniculaires du 29 juin au 8 juillet, du 13 au 23 juillet et du 5 au 9 août. Le premier a été lé plus intense et le plus vaste, avec parfois plus de la moitié des département français concernés. Il a d'ailleurs été le plus meurtrier, car l'InVS attribue plus de 2.000 décès à ce premier épisode sur les 3.300. Les personnes âgées de plus de 75 ans ont sans surprise été les première victimes de cette vague de chaleur.

L'InVS relève également que d'autres facteurs sont venus aggraver la situation. Elle note ainsi que les températures extrêmes sont survenus "de manière précoce", au tout début de l'été, ce qui "n'a pas permis à la population de s’acclimater progressivement". De plus, elle était concomitante à des pics d'ozone, également néfastes pour la santé. Elle tient aussi compte du fait qu'à cette période les enfants se trouvaient encore à l'école, et la canicule est survenue en même temps que le jeûne traditionnel du ramadan chez les Musulmans.

L'ampleur des décès survenus en raison de cette canicule reste très inférieure à ce qu'a connu la France lors de l'été 2003 durant lequel 15.000 personnes étaient décédées en raison de la chaleur. C'est à la suite de cette hécatombe que le plan national canicule a été créé. Un plan qui a montré son efficacité à en croire les chiffres.

"Il a fait une température un peu moindre qu'en 2003 mais quand même très élevée. On a tiré les leçons de 2003, où on avait un excès de mortalité de 55%. Là, on est à 6,5%", a déclaré François Bourdillon, directeur général de l'InVS au micro de RTL.

 

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