Le coronavirus rappelle les Français à l’ordre
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FranceSoir
Publié le 17 juillet 2020 - 11:36
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© GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP
Le masque devient obligatoire dans tous les lieux publics clos
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Le port du masque sera obligatoire dès la semaine prochaine dans les lieux publics clos. L’épidémie de coronavirus montre des signes de reprise dans plusieurs régions.
Depuis plusieurs jours, le monde médical bruisse des signes d’une accélération de la circulation du Sars-Cov-2 dans notre pays, avec par exemple le cas du département de la Mayenne. Le seuil d’alerte de 50 cas de Covid-19 pour 100 000 habitants sur une durée de sept jours a été franchi, plaçant le département en « vulnérabilité élevée ».
Ce vendredi matin, un chiffre fourni par la Direction générale de la santé illustre cette situation. Le taux de reproduction effectif du virus dans la région Bretagne est désormais de 2,62, ce qui signifie qu’une personne infectée contamine en moyenne 2,6 personnes.
Sur BFM TV, le professeur Eric Caumes, chef du service des maladies infectieuses de l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière, a réagi en direct :
« C’est un chiffre inquiétant, cela veut dire que l’épidémie repart. Ce n’est pas la peine de tourner autour du pot »
L’infectiologue a évoqué de nouveaux malades qui se présentent « dans beaucoup de services de la région parisienne » depuis début juillet, à un niveau qui n’a certes rien à voir avec ce que l’on a connu en mars. Il a néanmoins rappelé que « l’hôpital, c’est le haut de l’iceberg, on y reçoit 10% des personnes infectées ».
Des départements vulnérables
Ces « signaux faibles » dont on entend parler depuis quelques jours pour les hôpitaux parisiens se retrouvent également dans les Bouches-du-Rhône, où les médecins évoquent de nouvelles contaminations.
Selon le point de situation publié jeudi 16 juillet par Santé Publique France, quatre départements sont désormais « en situation de vulnérabilité » : la Guyane, où l’épidémie poursuit sa progression, Mayotte, la Mayenne et la Gironde. En métropole, l’attention se porte donc sur des régions qui n’avaient été que peu touchées au moment du pic de l’épidémie.
Concernant la Nouvelle Aquitaine, l’Agence régionale de santé a d’ailleurs émis une alerte appelant à la vigilance et annonçant la présence de dix clusters (sur une centaine dans tout le pays) dans la Région. Les autorités précisent toutefois qu’il s’agit d’un signal d’alerte et que la situation reste sous contrôle.
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