Les sorcières étaient avant tout des médecins ! Révélations sur l’ordre « inquisiteur » des médecins
L’historien indépendant, Oleg de Normandie en association avec des membres du Collectif Citoyen collaborent au lancement d’une série d’articles remontant le temps afin de trouver des explications historiques aux sources potentielles du mal qui nous ronge aujourd’hui.
La chasse aux sorcières de l’époque du 17ème siècle, serait-elle devenue au 21ème siècle la chasse aux médecins qui pensent ? Il est communément accepté que le Vatican a appuyé son pouvoir sur l'obscurantisme, cependant peu de personnes savent que le règne de l'obscurantisme n'a toujours pas touché sa fin. L’inquisition sanitaire récente en est-elle un triste exemple ? Nul n'est plus ignorant que celui qui croit connaître.
Pour certains médecins, scientifiques et historiens, l’ordre des médecins agirait aujourd’hui comme une forme de police religieuse, traquant les pensées hérétiques sous couvert de la sacro-sainte médecine basée sur les preuves, EBM en anglais.
Le parallèle est naturel - les sorcières étaient en réalité des médecins rebaptisés sorcières pour les dénigrer sur base du vieil adage « quand on veut tuer son chien on dit qu’il a la rage. »
« La sorcellerie est un concept créé par l’Eglise catholique afin de pouvoir sanctionner. Cette méthode lui permit de mieux asseoir son pouvoir : La crainte du bucher asservissait les âmes. » Sorciers, Sorcières et possédés en Normandie, Yves Lecouturier, éditions Ouest France
« A travers les âges et dans presque toutes les sociétés, on retrouve la présence d’une classe de femmes qui soignaient et guérissaient. Ces prêtresses de l’Antiquité, re-nommées sorcières ou sages-femmes au Moyen Âge avaient de l’influence. » Sorcières, sages-femmes et infirmières de Barbra Ehrenreich et Deirdre English, Éditions du remue-ménage
Pourquoi l’Eglise de Rome les auraient-elles chassées si c’étaient des médecins ? Pour le pouvoir, pour contrôler le monopole hospitalier et religieux, car les deux choses étaient intimement liées. Le pouvoir de ces femmes résidait dans leur capacité à soigner et leur médecine était liée à leur religion païenne - l’inquisition était donc religieuse.
« Lorsqu’une nouvelle classe médicale chrétienne et masculine apparaît, c'est à ce moment que la classe dirigeante se lance à la chasse aux sorcières, parce que l'Église médiévale, avec l'appui des rois, des princes et des autorités civiles, contrôlait l'enseignement et la pratique médicale. L'Inquisition constitue un des premiers exemples de l'opposition d’un état à admettre les capacités et le droit de soigner les pauvres. » Sorcières, sages-femmes et infirmières de Barbra Ehrenreich et Deirdre English, Éditions du remue-ménage
« La chasse aux sorcières était le fruit d’une association entre l’Église, l’État et le corps médical. »
Selon cet auteur, la chasse aux sorcières était donc, entre autres, une façon pour la nouvelle classe chrétienne de médecins, d'interdire à la classe traditionnelle druido-odinienne de pratiquer la médecine. Il faut, en effet, garder à l’esprit que le peuple de France sous l’inquisition, avait su garder ses traditions primordiales, héritées des celtes et des peuples nordiques qui avaient la foi en Odin et son panthéon, dont les noms étaient déclinés selon les régions. Nous aurons l’occasion de revenir en détail sur les preuves irréfutables de cet attachement, gravées dans la pierre notamment.
Ces sorcières étaient en fait les dernières druidesses de la religion d’Odin, ce sont elles qui possédaient tous les secrets de la pharmacopée et de l’herboristerie, entre autres. Elles sont l’origine de notre médecine. Pour preuve, le symbole des ambulances vient d’elles.
Ce symbole fut d’ailleurs baptisé par les inquisiteurs chrétiens « croix des sorcières » mais il s’agit en réalité de la rune mère Hagal, un symbole Viking qu’on peut observer dans les anciennes églises païennes. Cela fera l'objet d'un prochain article.
Il en va de même pour le symbole de la pharmacie, inspiré du caducée du dieu Hermès et de l’Irminsul des Vikings.
Cet arbre sacré est aussi lié à la balance de la justice, dont nous retrouvons le symbole dans le logo de l’Ordre des Médecins.
Dans ce contexte, le serpent, qui fut diabolisé dans la genèse, est en fait l’énergie kundalini qui guérit. Les Vikings avaient des navires à proue de serpents ou de dragons, pour ces raisons.
Le manuscrit de Voynich est un livre de pharmacopée codé par ces druidesses, incompréhensible aujourd’hui.
Malgré l’inquisition et la perte de connaissance qui en découla, des restants de cette médecine traditionnelle perdurèrent discrètement dans les herboristeries.
Jusqu’à ce que le maréchal Pétain interdise les herboristeries en France sous le régime de collaboration avec les Nazis. Cette néo-inquisition Nazie n’a rien d’étonnant puisque les Nazis étaient très proches du Vatican. Pour finir le travail, le maréchal Pétain créa également l’ordre des médecins :
De multiples projets de création d'un Ordre des médecins furent discutés dans les années 1920-1930, sans jamais toutefois aboutir faute de majorité au Parlement. Ainsi, après la proposition de loi déposée par le ministre Barthou et restée sans lendemain, l'écrivain Paul Bourget envisagea « la reconnaissance d'un Ordre des médecins » comme le rappelait le Figaro le 5 avril 1928.
On peut noter que sous le régime démocratique, la création de l’ordre des médecins ne passait pas.
« C'est donc sous le régime de Vichy, en reprenant le projet législatif du 7 mars 1928 d'Ernest Couteaux, député socialiste du Nord, que la loi du 7 octobre 1940 crée un Ordre des médecins comprenant le Conseil supérieur de la médecine et les Conseils départementaux. » Henri Nahum, La médecine française et les Juifs, 1930-1945, Éditions L'Harmattan, 2006.
« Cette loi supprime aussi les syndicats. Elle est complétée par la loi du 26 mai 1941 portant sur l'exercice illégal de l’art médical et de l’art dentaire », La médecine sous Vichy, étude de législation 1940–1944
La création de l’ordre des médecins et l’interdiction de l’herboristerie sont des événements quasi concomitants, orchestrés par un pouvoir politique sous contrôle Nazi avec des réminiscences d’inquisition catholique.
Alors ne nous étonnons pas si cet ordre des médecins est aujourd’hui décrit par certains comme une police qui dicte la bonne façon de penser et la bonne façon de soigner.
Rien ne sert de se débattre tant qu’on n’a pas trouvé le nœud des liens qui nous enserrent.
Pour remonter à la cause des causes il faut avoir toutes les informations.
A bientôt pour en découvrir davantage sur les origines de la crise actuelle et du mal.
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