Maladie X : la prochaine grande épidémie qui pourrait frapper le monde
Maladie X. Le terme utilisé par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) évoque un scénario d'apocalypse zombie et pourrait faire froid dans le dos. Il désigne en effet ce qui pourrait être la prochaine grande épidémie que le monde pourrait connaître et a été utilisé lors de la réunion annuelle, samedi 10, de l'organisation sur les maladies qui pourraient avoir un impact international.
Et la maladie X apparaît dans cette liste au côté du virus Zika d'Ebola ou de la fièvre de Lassa. L'OMS considère donc que la prochaine grande épidémie internationale pourrait être due à une maladie encore inconnue.
"L'Histoire nous montre qu'il est probable que la prochaine irruption viendra de quelque chose que nous ne connaissons pas", selon John-Arne Rottingen, conseiller scientifique de l'OMS, cité par le Telegraph.
Lire aussi: Antibiotiques: les bactéries de plus en plus résistantes
Une idée qui évoque dans l'imaginaire collectif un terrible virus créée en laboratoire répandu dans la population. Un scénario possible au regard des récents progrès en génétique qui permettent aujourd'hui de créer des agents pathogènes mortels.
Toutefois le scénario d'une mutation d'un virus animal qui franchirait la barrière des espèces est bien plus probable. C'est une telle mutation qui serait à l'origine de la fameuse "grippe espagnole" de 1918 qui aurait en quelques mois touché un tiers de la population mondiale et tué 50 millions de personnes.
Mais aussi pour le Sida qui à la suite d'une mutation serait passé des grands singes d'Afrique à l'homme. Ce cas de figure est d'autant plus probable selon certains scientifiques que l'intensité des contacts entre hommes et animaux se développent de plus en plus.
Dans les deux cas, la principale difficulté viendrait du fait que face à un virus jusque-là inconnu, les humains ne présentent aucune forme de résistance, ce qui permet à la maladie de se diffuser très rapidement.
La prise en compte du risque de "maladie X" doit pour l'OMS mettre en avant la nécessité de développer les outils de diagnostics et de surveillance.
À LIRE AUSSI
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.