Une étude conclut à l’absence d’efficacité des vaccins covid-19 et à un effet aggravant de la vaccination sur la maladie dans de nombreux cas
Une seconde analyse indépendante des données des 30423 patients soignés à l’IHU Méditerranée Infection conclut à l’absence d’efficacité des vaccins covid-19.
Ce n’est donc pas une étude, mais deux que l’équipe pluridisciplinaire de scientifiques réunis autour du Prof. Christian Perronne ont publié en février 2024. Lounnas, Gkioulekas, Rendell, Lacout, Azalbert et Perronne, ayant analysé de manière autonome et indépendante les données des 30 423 patients soignés dans le pôle maladies infectieuses de l’AP-HM (Assistance Publique Hôpitaux de Marseille) situé dans l’IHU Méditerranée Infection, se sont intéressés de près aux données disponibles de vaccination covid-19.
Ils concluent à l’absence d’efficacité des vaccins covid-19. Alors que la première étude concluait à la supériorité sans appel de la bithérapie en diminuant de 58% le passage en soins intensifs et décès. Cette seconde étude est probablement la plus importante, car elle arrive à relier la vaccination avec les traitements précoces et les auteurs concluent que « la vaccination antérieure (à la maladie) a un effet aggravant sur la maladie dans nombreux cas, soulevant ainsi la question de la pertinence et de la légitimité de la vaccination de masse ». Cette étude est unique puisqu'elle allie la pluridisciplinarité scientifique qui devient critique pour l’analyse des données médicales. Dans le cas présent, la cohorte de l’IHU est la seule qui permette, après traitement statistique, de mesurer les interactions entre la maladie, la vaccination et les traitements précoces.
Le professeur Perronne déclare « à la vue de ces résultats sans appel, la vaccination covid-19 devrait être suspendue et une commission d’enquête parlementaire doit se saisir de l’évaluation des choix de politique sanitaire pour la gestion de la crise covid ».
Analyse détaillée
- Des données autorisées pour l’exploitation
Sans même regarder les résultats de l’étude marseillaise dans l’intérêt des patients, le Pr Molimard avait déclaré que ces données constituaient « un essai sauvage ». Un article précédent expliquait que l’AP-HM aujourd’hui représenté par son directeur général Francois Crémieux a bien donné une autorisation pour l’exploitation des données à but de publications scientifiques, mettant ainsi un terme aux diverses polémiques que les détracteurs de l’IHU n’ont pas manqué de lancer. Par un courrier en date du 6 février 2024, que nous avons pu consulter, l’AP-HM aurait retiré l’autorisation d’exploiter les données, confirmant par la même qu’il y avait bien eu une autorisation. Les résultats de l’étude de l’IHU sont tellement favorables aux traitements précoces, résultats confirmés par l’analyse indépendante de Lounnas et al, que les autorités, en plein désarroi, paraissent se déchainer afin que les données soient déqualifiées sur la base d’un argument d’autorité. Approche systématique
Rappelons qu’en juillet 2021, alors qu’il était sous pression à l’IHU avec le parachutage de François Crémieux en tant que nouveau directeur général de l’AP-HM, le Professeur Raoult avait déclaré dans un tweet « Au vu des enjeux de l'épidémie actuelle, je suis favorable à la vaccination systématique des personnels soignants, avec les vaccins recommandés pour leur classe d'âge. J'encourage donc tous mes collègues à se rapprocher de leur centre de vaccination ». Cependant, il avait refusé de signer un document imposé par François Crémieux.Au vu des enjeux de l'épidémie actuelle, je suis favorable à la vaccination systématique des personnels soignants, avec les vaccins recommandés pour leur classe d'âge. J'encourage donc tous mes collègues à se rapprocher de leur centre de vaccination.
— Didier Raoult (@raoult_didier) July 9, 2021
Ce tweet a fait couler beaucoup d’encre, notamment, car il peut prêter à confusion.
Il mettait en avant la notion de « systématique » dont la définition est simple : « qui est fait avec méthode et procède d’un ordre déterminé à l’avance, qui pense et agit selon un système, d’une manière absolue sans jamais se démentir, ou qui juge de façon péremptoire selon son propre système de valeur ». En juillet 2021, le ministre de la Santé et le président de la République qui se sont prononcés en faveur de la vaccination obligatoire des soignants et d’autres professions, au motif que cela protégerait les autres, devaient donc disposer de toutes les données nécessaires sur les vaccins afin de procéder à cette obligation dans le cadre d’une approche systématique et invariable. Ce n’était pas le cas, et on apprendra par la suite que le président du Conseil Scientifique Jean-François Delfraissy avait prévenu Olivier Véran que le vaccin n’empêchait pas la transmission, et que les études ne concluaient pas à la protection telle qu’annoncée. Le « tous vaccinés tous protégés » était donc mensonger. L’analyse du bénéfice risque prenait donc un tournant politique plutôt que de reposer sur de véritables données scientifiques. Il est donc critique d’analyser l’efficacité de cette thérapie.
C’est ce que les auteurs se sont évertués à faire dans cette seconde étude publiée.
La conclusion de l'étude est sans appel : absence d’efficacité de la vaccination
Après 8 mois d’analyses avec des méthodes statistiques avancées afin de redresser les divers biais de l’échantillon des 30423 patients soignés à l’IHU, l’équipe conclut à l’absence d’efficacité du dispositif vaccinal : « Une analyse statistique externe et indépendante des données de l’IHU-Méditerranée a démontré que l’efficacité potentielle de la vaccination covid-19 n’était pas substantiellement meilleure que le traitement empirique utilisant une combinaison d’hydroxychloroquine et d’azithromycine, administrée en tant que traitement précoce. La vaccination n’a pas eu d’efficacité mesurée pour les moins de 50 ans et, contrairement à ce qui a été officiellement affirmé, une interaction négative (défavorable) a été mise en évidence entre la vaccination et la gravité de la maladie covid-19. Ces résultats indiquent que la vaccination antérieure (à la maladie) a un effet aggravant sur la maladie dans de nombreux cas, soulevant ainsi la question de la pertinence et de la légitimité de la vaccination de masse.
Les auteurs ajoutent aussi : "La très grande taille de la cohorte observationnelle de patients traités de manière cohérente dans un seul établissement, ainsi que la qualité de l’approche statistique que nous avons utilisée, rendent ces résultats très difficiles à contrer pour ceux qui ont continuellement nié l’efficacité potentielle du traitement à base d’hydroxychloroquine des patients covid-19 pendant la pandémie et ont préconisé une vaccination systématique pour toutes les catégories d’âge " .
Le Pr Perronne déclare :
« Ayant commencé à travailler sur les données durant l’été 2023, il est très vite apparu préférable de scinder en deux avec une analyse sur les traitements précoces et une autre sur la vaccination. Les données étaient riches d’enseignement et l’article aurait été trop long pour l’équipe qui tenait à apporter autant d’explications que possible sur la méthodologie et surtout les résultats demandaient à être vérifiés de plusieurs manières. Cette étude apporte donc la confirmation de la non-efficacité des vaccins covid-19 et plus particulièrement met en évidence une interaction négative, la vaccination aggravant souvent la maladie. En d’autres termes, la vaccination antérieure présente des risques d’une forme plus grave de la maladie dans certains cas, ce qui est contraire aux objectifs affichés de la politique sanitaire ainsi qu’au primum non nocere, notion sous-entendue dans le serment d’Hippocrate. La vaccination covid-19 devrait être suspendue ».
Des conséquences très importantes qui devraient faire l'objet d'une enquête parlementaire
En systématisant les traitements précoces à base d’hydroxychloroquine, d’azithromycine, d’ivermectine, le nombre de vie qui auraient pu être sauvées en France est de 97 400 sur les 167 642 décès attribués à la covid depuis 2020 – et plus de 4 millions dans le monde entier. Ce résultat corrobore ce qui avait été observé dans l’état brésilien du Para qui a systématisé les traitements précoces et qui, entre novembre 2020 et mars 2021, a eu 296 décès par million d’habitants (d/Mh). Ce chiffre pour la France, estimé dans cet article, dans l’hypothèse où on aurait systématisé les traitements précoces, pour la même période, est identique à 298,9 d/Mh. Le calcul détaillé est décrit ci-après.
- En plus des vies sauvées, une autorisation des traitements précoces en 2020 aurait rendu inopérante l’autorisation de mise sur le marché des thérapies géniques. C’est la condition numéro 4 à remplir pour qu’un vaccin en cours d’expérimentation soit autorisé de façon conditionnelle par la FDA (Federal Drug administration aux États-Unis). La même contrainte s’applique normalement à l’Europe. En France, l’ANSM a recensé plus de 200 000 effets secondaires de la vaccination, dont 25% de graves, sachant que le nombre de déclarations d’effets secondaires est sous-estimé par le fait que moins de 10% sont déclarés.
- Ces effets secondaires entrainent un coût supplémentaire pour le système de santé français. Triple peines pour les français qui n’ont pas été soignés, ont été contraints à une injection aux effets incertains, voir à prendre un risque non négligeable, et tout cela avec leur argent. En France, les contrats des vaccins n’ont toujours pas été rendus public malgré de nombreuses demandes – il y a eu 155 millions de doses de vaccins au coût unitaire compris entre 11 et 17 euros. Soit un investissement rien que pour les vaccins de 2,325 milliards d’euros. Pendant que le bénéfice est en faveur des laboratoires pharmaceutiques et le risque aux patients, l’hôpital se meurt.
En termes de lien d'intérêt, l’association Bonsens.org, dont Christian Perronne et Xavier Azalbert sont administrateurs, a financé les frais de publication et un ordinateur et des logiciels puissants à 829 euros capables d’effectuer des travaux mathématiques et statistiques poussés.
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