Urine et chlore, le cocktail des piscines qui favorise l'asthme et certains cancers
Une étude parue dans la revue Environemental Science & Technology en mars dernier, révèle que l'urine présente dans les piscines est toxique pour la santé. Selon les scientifiques qui ont réalisé cette enquête, les piscines municipales contiendraient entre 30 et 75 litres d'urine soit l'équivalent d'une poubelle de rue.
Pour arriver à ce résultat, les chercheurs ont décider de mesurer la concentration en acésulfame de potassium dans deux piscines municipales canadiennes. Cette substance est un colorant alimentaire très présent sur le marché que l'organisme humain ne désagrège pas, il se retrouve donc "entier" dans l'urine. Ainsi, les scientifiques ont pu mesurer le nombre de litre d'urine présent dans les bassins.
Cette substance chimique est encore plus présente dans les jacuzzis. Le petit bassin à bulles d'un hôtel a été testé et celui-ci contenait trois fois plus d'acésulfame de potassium que la piscine la plus touchée. Si cette étude a été menée au Canada, les chercheurs ont cependant bien précisé que les tests qu'ils avaient effectué pouvaient être faits n'importe où.
Outre un aspect peu ragoutant des piscines en général, l'étude alerte sur les dangers de la présence d'urine, et pas là même d'acésulfame de potassium, dans les bassins. L'urine, lorsqu'elle se mélange au chlore, sensé désinfecter l'eau, se transforme en chlorure de cyanogène. Cette substance a été jugée cancérigène par diverses études antérieures. Les poumons, le cœur et le système nerveux des nageurs son les organes les plus sensibles à cette matière. Celle-ci augmente aussi les risques d'asthme et de cancer de la vessie. Quant aux yeux rouges des nageurs lorsqu'ils sortent des bassin: c'est aussi dû à l'urine et non au chlore.
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