Le cofondateur d’Apple crée une entreprise pour s'attaquer au problème des débris spatiaux
NASAL’espace séduit les acteurs des nouvelles technologies : Elon Musk, avec SpaceX, Jeff Bezos avec Blue Origin ou Richard Branson avec Virgin Galactic, essaient de conquérir ce secteur de plus en plus convoité. C’est maintenant le tour de Steve Wozniak, le co-fondateur d’Apple, qui lance son entreprise spatiale Privateer, mais avec une mission un peu différente : travailler sur la question des débris spatiaux, qui deviennent un problème majeur autour de la Terre.
Une couche impénétrable de débris pourrait empêcher les voyages spatiaux
Alors que le nombre de satellites actifs et disparus autour de la Terre est passé de 3 300 à plus de 7 600 au cours de la dernière décennie, et que ce nombre pourrait atteindre les 100 000 satellites avant 2030, le nombre croissant de débris spatiaux pourrait créer une couche impénétrable de débris qui rendrait impossible les voyages spatiaux. L'espace est devenu un dépotoir pour les satellites morts, les fusées et les lanceurs, à tel point qu'en 2019, la NASA a qualifié l'orbite terrestre basse de "la plus grande décharge d'ordures au monde", avec près de 6 000 tonnes de déchets. Pour éviter la catastrophe, Steve Wozniak propose une solution “unique dans son genre” en lançant une nouvelle et mystérieuse entreprise, Privateer. Elle se définit comme une "société satellite axée sur la surveillance et le nettoyage d'objets dans l'espace". Avec cette annonce faite sur Twitter le 13 septembre, Steve Wozniak ouvre la voie pour s’attaquer à ce problème.
A Private space company is starting up, unlike the others. https://t.co/6s8J32mjuF
— Steve Wozniak (@stevewoz) September 13, 2021
Un secteur en développement
Steve Wozniak n’est pas le seul à s’intéresser aux débris spatiaux. L’entreprise spatiale Astroscale, financée par les gouvernements britannique et japonais, a déjà commencé à tester des systèmes d'amarrage magnétique, qui remorqueraient de futurs débris spatiaux et utiliseraient l'atmosphère terrestre comme incinérateur.
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.
Tous les vendredis, recevez la newsletter hebdo de France-Soir
