Paris : des répliques de Philae et Tchouri installées en plein cœur des Champs-Elysées
La comète Tchouri et le petit robot Philae, de la sonde Rosetta, vont bientôt atterrir sur les Champs-Elysées. Rassurez-vous, il ne s'agit pas des modèles originaux mais de maquettes. A l'initiative du Centre National d'Etudes Spatiales (CNES), des répliques du robot et de la comète vont ainsi être installées, dimanche 10, sur la plus belle avenue du monde, pour le plus grand plaisir des fans d'astronomie. Jusqu'au 25 mai, Parisiens et touristes pourront alors admirer le courageux petit robot qui a réalisé une première historique en atterrissant le 12 novembre dernier sur la comète Tchourioumov-Guérassimenko (Tchouri pour les intimes).
Les deux répliques, réalisées par des étudiants en Bac Pro et en BTS sous la coordination du lycée Diderot à Paris, seront installées du côté de la place Clemenceau, à proximité du Grand Palais. Le robot, fait d'aluminium et de différents métaux, mesure un mètre de haut et trois mètres de large à sa base. "Il s'agit d'une maquette qui fonctionne et possède de nombreux systèmes réels (cartes informatiques, engrenages, vérins, etc.)", a précisé le CNES. Même largeur pour la maquette de la comète, qui mesure également environ trois mètres de large. Accompagnées de nombreux textes explicatifs, chiffres et illustrations, ces deux maquettes permettent de se faire une idée plus juste de la mission Rosetta et de tous ses aspects techniques.
Le vrai Philae est quant à lui toujours entre deux falaises sur sa comète. Posé depuis le 12 novembre sur Tchouri, situé à 500 millions de kilomètres de la Terre, Philae s'est retrouvé à son arrivée coincé dans un lieu peu éclairé après avoir fait deux rebonds. Face à ce manque de lumière, le robot n'a pu recharger ses batteries, se retrouvant ainsi en état d'hibernation depuis le 15 novembre.
Alors que la comète se rapproche doucement du soleil, les scientifiques tentent depuis plusieurs semaines de reprendre contact avec Philae, qui devrait désormais pouvoir recharger ses batteries. S'il continue de faire la sourde oreille, il devrait, dès son réveil, se remettre au travail et transmettre des informations sur la composition de la comète, afin de permettre aux scientifiques d'en savoir (peut-être) un peu plus sur les origines de la vie sur Terre.
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