Vol MH370 : ce rapport d'experts qui innocente l'équipage mais ne lève pas le mystère

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MM
Publié le 08 mars 2015 - 15:15
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Les familles éplorées des disparus du vol 370 de la Malaysia Airlines.
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©Jason Lee/Reuters
La disparition du vol MH370 est toujours inexpliquée.
©Jason Lee/Reuters
Disparu il y a un an, jour pour jour, le vol MH370 n'a toujours pas été retrouvé. Un rapport d'experts rendu ce dimanche ne permet pas d'incriminer l'équipage.

Cela fait un an jour pour jour que le vol de la Malaysia Airlines MH370 qui effectuait la liaison entre Kuala Lumpur et Pékin a disparu avec ses 12 membres d'équipage et 227 passagers. Depuis le mystère n'a toujours pas été levé sur ce qui a pu arriver à ce Boeing 777 et aux personnes qui se trouvaient à son bord, la Malaisie a officiellement déclaré le 29 janvier que cette disparition était un accident.

A l'occasion de ce triste anniversaire, un rapport intermédiaire de 584 pages a été publié ce dimanche sur toutes les données connues et collectées par des experts indépendants, mais il ne permet pas de faire la lumière sur cet "accident".

Dans ce rapport, aucune anomalie mécanique n'apparaît sur les données relevées au sol avant le décollage de l'avion. Les enquêteurs n'ont pas pu établir une défaillance de l'équipage: "aucun signe comportemental d'isolement social, de changements d'habitudes ou de centres d'intérêt, de négligence de soi, de consommation de drogue ou d'alcool, tant chez le pilote et le premier officier que le personnel de cabine". 

Toutefois, le rapport pointe la défaillance d'une batterie d'une balise. Mais pour les enquêteurs, cette panne était présente depuis plus d'un an sur l'appareil et ne peut pas être à l'origine du crash. 

Par ailleurs, la météo était tout à fait classique et ne présentait pas de danger sur la route emprunté par l'avion.

L'explication la plus crédible avancée jusqu'ici par les responsables de l'enquête est qu'une brusque chute du niveau de l'oxygène au sein de l'appareil a rendu l'équipage et les passagers inconscients. L'avion aurait continué de voler en pilote automatique, jusqu'à sa chute en mer, faute de carburant. La thèse d'un détournement par des terroristes qui aurait mal tourné est aussi avancée mais rien ne permet de l'étayer.

 

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