Farnborough : Boeing et Airbus rivalisent d'annonces

Au premier jour du plus grand salon aéronautique mondial (en alternance avec le Bourget), les deux acteurs majeurs du secteur annoncent leurs principaux contrats. Pour le moment, c'est l'américain Boeing qui a l'avantage.

Les premiers jours du salon de Farnborough au Royaume-Uni sont, comme celui du Bourget organisé en alternance, souvent propices à de grosses commandes et des annonces spectaculaires. Et l’édition 2016 ne déroge pas à la règle.

Et dans l’éternel duel entre Boeing et Airbus, l’avantage est pour l’instant à l’américain. Le géant de l’aéronatique US a en effet annoncé, depuis l’ouverture du salon, un contrat avec la compagnie chinoise Xiamen Airlines portant sur 30 avions 737 MAX 200 pour la bagatelle de 3,39 milliards de dollars (un peu plus de 3 milliards d'euros). Autre bonne nouvelle, Boeing a reçu la confirmation de la commande de 50 hélicoptères Apache, pour 2,3 milliards de dollars (2 milliards d'euros), de la part du ministère britannique de la Défense. Le Royaume-Uni a donc préféré l’acteur américain à l’européen Airbus.

Mais le géant européen n’est pas en reste: Airbus a signé une commande d'environ 4 milliards de dollars (3,6 milliards d'euros) avec la compagnie aérienne Virgin Atlantic pour l'achat de 12 A350-100. Les premières livraisons pourraient intervenir dès 2019. Et l’entreprise est surtout dans l’attente d’une confirmation: celle d’un contrat géant de 12,57 milliards de dollars (11,3 milliards d'euros), d’après les informations de l’agence Bloomberg, pour la vente de 100 avions minimum à la compagnie low cost malaisienne AirAsia.

Boeing s’affirme cependant comme la compagnie la plus optimiste pour son avenir. D'ici 2035, l'américain s'attend à une demande de 39.620 nouveaux avions soit une hausse de 4,1% par rapport aux prévisions précédentes. Montant total du marché? 5.900 milliards de dollars soit… deux fois le PIB annuel de la France.