Le taux de chômage est resté stable au 2e trimestre

Le chômage en France est resté stable au deuxième trimestre de cette année, selon les chiffres publiés ce jeudi par l'Insee. Une bonne nouvelle à nuancer toutefois puisqu'il s'agit des chiffres au sens du Bureau international du travail (BIT) et non de ceux de Pôle emploi.

Alors que François Rebsamen a quitté le ministère du Travail sur une bonne nouvelle, la baisse du chômage en juillet, Myriam El Khomri, qui lui a officiellement succédé hier mercredi 1er, prend ses fonctions avec une deuxième. Le taux de chômage est ainsi resté stable au deuxième trimestre, a annoncé ce jeudi l'Insee. Une annonce à nuancer toutefois puisqu'il s'agit des chiffres au sens du Bureau international du travail (BIT), qui permettent les comparaisons internationales, et non de Pôle emploi.

Le taux de chômage est ainsi resté stable en métropole à 10% de la population active, selon ces chiffres, avec 2,852 millions de personnes sans emploi. Un chiffre à mettre en perspective avec celui de Pôle emploi, qui comptabilise 3,553 millions de chômeurs inscrits en catégorie A. En incluant les départements d'Outre-mer, le taux de chômage BIT est également stable avec un taux de 10,3%.

A la fin juin il y avait ainsi 1.000 chômeurs de moins qu'à la fin mars mais 62.000 de plus qu'au deuxième trimestre 2014, toujours selon l'Insee. Dans le détail, le chômage des 15 à 24 ans et des 25-49 ans a baissé de respectivement 0,6 point (pour s'élever à 23,4%) et 0,2 point (9,3%). A l'inverse, les 50 ans et plus ont enregistré une hausse de 0,6 point (7%).

Toutefois, le "halo" atour du chômage, des personnes souhaitant un emploi mais n'entrant pas dans la définition du BIT, compte 1,5 million de Français. Un indicateur en baisse de 12.000 personnes sur le trimestre mais en hausse de 126.000 sur un an.

Si la courbe n'est pas encore inversée, elle serait ainsi en cours de stabilisation. Ce qui a fait dire à la nouvelle ministre du Travail Myriam El Khomri, sur RTL ce jeudi, que les "outils mis en place (par le gouvernement) depuis 2012 commencent à porter leurs fruits".