Quelle quarantaine aux frontières après le 11 mai
Dimanche, l’Elysée a finalement indiqué qu’aucune quarantaine ne serait imposée à « toute personne, quelle que soit sa nationalité, en provenance de l’Union européenne, de la zone Schengen ou du Royaume-Uni ».Dans les faits, le Quai d’Orsay doit encore préciser les modalités d’entrée sur le territoire français, avec notamment la liste des pays considérés à risque, dont les ressortissants pourraient effectivement être placés en quarantaine à leur arrivée.
- La Suisse a annoncé un « assouplissement progressif des restrictions d’entrée » et l’ouverture de nouveaux postes frontières à partir du 11 mai, ce qui devrait notamment simplifier la vie des travailleurs frontaliers.
- Les frontières franco-espagnoles restent fermées jusqu’à nouvel ordre. L’Espagne est entrée dans une période de déconfinement très progressif et les médias ibériques évoquent la possibilité d’une fermeture des frontières du pays jusqu’en octobre.
- La Belgique n’a pas encore annoncé l’ouverture de ses frontières, même si le passage entre les deux pays a toujours été autorisé dans certains cas, notamment pour les travailleurs frontaliers. Les ressortissants belges ont quoi qu’il en soit interdiction, au moins jusqu’au 8 juin, d’effectuer des « voyages non-essentiels » hors de leur pays.
- L’Italie n’a jamais fermé ses frontières avec la France, mais impose une quatorzaine à toute personne qui entre sur son territoire. Cette mesure pourrait être levée d’ici l’été, en fonction des résultats du déconfinement.
- L’Allemagne poursuit ses contrôles aux frontières au moins jusqu’au 15 mai, alors que seuls quelques postes frontières sont ouverts pour permettre le passage des travailleurs frontaliers. D’ailleurs, les déplacements de 100 km qui seront autorisés en France à partir de lundi ne permettra pas aux Lorrains et aux Alsaciens d’aller faire leurs courses outre-Rhin.
Lire aussi :
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.