Vaccin Covid-19 : un cas d'allergie recensé en France, selon Véran
Un cas "d'effet indésirable de nature allergique" au vaccin contre le Covid-19 de Pfizer/BioNTech a été observé en France, a indiqué mardi le ministre de la Santé Olivier Véran, selon qui il a connu une "issue favorable".
Sur 138.000 Français qui ont pour l'instant reçu la première dose du vaccin, "nous avons (...) dans le pays un cas d'effet indésirable de nature allergique qui correspond aux effets indésirables constatés à l'étranger", a déclaré M. Véran lors de son audition par la commission des Affaires sociales de l'Assemblée nationale.
"L'issue a été favorable et les suites simples", a précisé M. Véran lors de cette audition consacrée à la stratégie vaccinale de la France.
Selon lui, la fréquence de cet effet indésirable correspond à ce qui a été observé à l'étranger, avec environ 1 cas pour 100.000 personnes.
Les autorités sanitaires américaines avaient indiqué le 7 janvier qu'une personne sur environ 100.000 (soit 21 cas sur 1,8 million d'injections) avait fait une réaction allergique grave après avoir reçu une dose du vaccin aux Etats-Unis, en soulignant que les bénéfices de la vaccination étaient bien supérieurs aux risques potentiels.
L'une des hypothèses pour expliquer ces réactions allergiques porte sur la présence dans le vaccin d'une substance, le polyéthylène glycol (PEG), qui est utilisée dans de nombreux produits courants comme les laxatifs, les shampoings ou le dentifrice mais n'a encore jamais été employée dans des vaccins.
Au lendemain du début de la campagne de vaccination avec le vaccin Pfizer/BioNTech au Royaume-Uni en décembre, deux cas d'allergie grave avaient marqué les esprits.
Pour autant, "il est possible de vacciner avec le vaccin Pfizer/BioNTech les patients qui présentent une allergie médicamenteuse ou alimentaire grave", a récemment souligné la Fédération française d'allergologie.
La contre-indication concerne uniquement les patients allergiques à l'un ou l'autre des ingrédients contenus dans ce vaccin, a-t-elle poursuivi, en mentionnant en particulier le polyéthylène glycol.
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.