"On ne peut pas dire à tous ceux de plus de 50 ans, vaccinez-vous !" Dr Sauveur Boukris
« Quand vous me dites qu’il y a deux effets secondaires, je vous dis qu’il y en a dix ». Depuis plus de 15 ans, le Dr Sauveur Boukris alerte sur les dérives de l’industrie pharmaceutique. Ce médecin généraliste explique comment il en est venu à retracer l’histoire de cette jeune industrie, aujourd’hui plus prospère que l’industrie automobile, entre autres.
C’est depuis son cabinet que ses questionnements ont émergé. Ses patients eux-mêmes sont venus lui apprendre les problèmes des médicaments qu’il prescrivait : « Docteur, vous avez failli me tuer » se plaint un de ses patients à qui il avait prescrit un produit qu’on l'avait fortement incité à proposer. « Mes patients ont su avant moi les dangers du Vioxx, prescrit par Merck and Co (MSD), à travers la télé, je ne l’ai appris que par eux et ensuite je suis allé me documenter », confie le médecin généraliste.
Auteur de plusieurs livres, il publie en ce début d’année « 10 000 morts sur ordonnance : comment les éviter », aux éditions du Cherche midi. Dans cet entretien, il nous explique de quelle manière il faut pouvoir remettre en question les traitements que l’on essaye de nous vendre, tout en nous proposant des solutions à cette crise médicale : « je ne souhaite pas en disant cela, que les gens oublient les médecins et pensent s’y substituer totalement, mais il faut de vraies réunions entre médecins pour que l’on puisse régler ce problème ».
Pour le docteur, des coupables identifiés : les conflits d’intérêts et le lobbyisme entrepris par ces laboratoires : « L’industrie pharmaceutique est passée des mains des pharmaciens aux mains des hommes d’affaires, qui venaient de mondes complètements différents à celui de la médecine. Ils y ont vu une manne financière potentielle et se sont dit qu’ils allaient investir là-dedans pour faire fortune, ce qu’ils ont fait ».
Les vaccinés sont-ils alors un produit marketing rentable comme un autre ? Nous lui avons posé la question dans ce "Défi de la vérité", enregistré à son cabinet, dans le 9ᵉ arrondissement de Paris.
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