"Il y a une sortie de crise, il faut intégrer les états généraux de la Justice en tant que Tiers-Etat" : Stéphane Espic
Figure des Gilets jaunes dès 2018, et militant depuis bien avant ce soulèvement d’automne, Stéphane Espic a d'abord travaillé dans le conseil en création et financement d’entreprise. Dans ce Défi de la vérité, celui qui se définit comme "bouffon du roi osant dire des vérités au pied du roi", livre ses piques et analyses sur la situation politique et sociale de notre pays.
Pour ce multi-récidiviste de l'activisme, il faut casser "les privilèges" des élites modernes, tout en restant joyeux, car c'est le seul moyen de lutter contre cette terreur instiguée par le gouvernement. C'est surtout d'intégrer les états généraux de la Justice lancés par Emmanuel Macron en tant que "Tiers-État", dont on a besoin aujourd'hui : « les gens sont encore trop moutonniers, il faut qu’ils soient de vrais électrons libres […] Une historienne remarquait que ce qu’il manque aux Gilets jaunes, c’est surtout davantage d’intellectuels ».
Pour cela, le Savoyard né en Suisse démarre un tour de France des Cours d'appel, du 26 juillet au 3 septembre. Avec son collectif et tout ceux qui veulent le rejoindre (toutes les dates sont sur son site), ils vont se présenter devant 26 Cours d'appel du pays, avant de revenir à Paris chaque vendredi pour déposer des doléances auprès du ministère de la Justice.
Malgré les nombreux procès qui lui sont intentés pour son activisme, Stéphane Espic ne compte pas s'arrêter là et continue son combat pour "dégonfler les homards", symbole des privilèges, et réveiller les gens en les incitant à « sortir de leur terrier ».
Il manifeste demain (samedi 24 juillet), déclarant de la manifestation qui part du Conseil constitutionnel à 14 heures pour arriver à l'UNESCO, devant le Défenseur des droits, derrière le ministère de la Santé, derrière l'Ecole militaire :
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