Transsexualité - « Qu’est-ce que ça veut dire ‘être né dans le bon corps’ ? Je ne sais pas ». Pauline Arrighi, auteure de Les ravages du genre
Dans cet entretien essentiel, la journaliste et écrivaine Pauline Arrighi partage ses analyses passionnantes sur l’épidémie de demandes de transitions de genre chez les enfants et les jeunes. On assiste à une démultiplication des cas qui doit être questionnée, explique l’auteure du livre Les ravages du genre, sorti en novembre 2023 aux éditions du Cerf.
Si Pauline Arrighi ne nie pas que la transsexualité a toujours existé, elle explique qu’elle concernait, jusqu’à récemment, une infime minorité d’êtres humains, principalement des hommes qui se sentaient mieux en endossant une apparence féminine.
La journaliste souligne qu’en un peu moins de deux décennies, on a assisté à une explosion de cas, qui touche principalement de petites filles et des adolescentes, et plaide que ce changement doit être interrogé.
« Le fait d’être trans, c’est un mot qui est plaqué sur un rapport au corps, mais qui dans la grande majorité des cas, en fait, correspond à des troubles, des traumas », constate Pauline Arrighi.
L’écrivaine insiste sur la violence et les dangers des traitements que les trans-activistes encouragent des enfants et adolescents vulnérables à subir, et sur leurs effets irrémédiables.
Elle alerte sur les dangers d’un lobby agressif, qui a réussi à infiltrer jusqu’à nos écoles, sur de considérables intérêts financiers, notamment pharmaceutiques et médicaux, qui pourraient prendre le pas sur la santé des jeunes, et sur des dogmes et des stratégies qui évoquent les manipulations sectaires. Car, explique-t-elle, il y a une dimension mystique dans le prosélytisme trans.
Pauline Arrighi dénonce enfin l’influence des réseaux sociaux sur de trop jeunes esprits, les conséquences délétères du confinement sur les adolescents, et les dérives dans le milieu sportif.
In fine, l’auteure en appelle à un retour au bon sens, à la prudence et au constat de la réalité biologique.
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