Interdiction de manifester pour les soutiens à Julian Assange le jour anniversaire des 5 ans de l’arrestation du journaliste
REPORTAGE – Ce jeudi 11 avril 2024, il y a cinq ans, jour pour jour le journaliste et fondateur de WikiLeaks, Julian Assange, était arrêté par les autorités britanniques à l’ambassade Equatorienne, à Londres, après avoir été déchu de sa nationalité équatorienne. Pour commémorer ce triste anniversaire, le comité français de soutien au journaliste australien avait organisé un évènement où tous les membres pouvaient se prendre en photo devant l’ambassade d’Angleterre à Paris (rue du Faubourg Saint-Honoré), un signe en soutien à celui qui a révélé entre autres, des crimes de guerres commis par les Etats-Unis.
Sur place, déçus, les manifestants se sont vu interdire le simple selfie devant l’ambassade, au risque, d’après la police de quelques heures de garde à vue rien que pour le fait d’exprimer leur soutien. Le journaliste australien risque 175 ans de détention, dans des prisons "supermax" de très hautes sécurités, s’il venait à être extradé aux Etats-Unis. Nous avons rencontré quelques-uns de ces manifestants venus sur place devant l’ambassade.
Hier, mercredi 10 avril 2024, le président américain, Joe Biden, a affirmé que les Etats-Unis "considéraient" la demande de l’Australie d’abandonner les poursuites pour espionnage contre le journaliste lanceur d’alerte. En effet, depuis 2022, et la diffusion du documentaire Ithaka, produit par le demi-frère de Julian Assange, Gabriel Shipton, dans son pays natal, les élus australiens font pression sur les Etats-Unis pour qu’ils retirent leur demande d’extradition.
Julian Assange attend actuellement la décision de deux juges britanniques pour savoir s’il pourra de nouveau faire appel dans ses procédures juridiques afin d’éviter d’être extradé.
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