Bertrand Cantat : "Ce sont les femmes qui ont un problème avec moi"
L'enquête du Point sur Bertrand Cantat et les violences qu'il aurait fait subir à ses précédentes compagnes, avant que Marie Trintignant ne meure sous ses coups en 2003, ravive un débat qui s'était à peine éteinte depuis la Une polémique des Inrocks. Citant notamment un ancien membre de Noir Désir, l'hebdomadaire évoque ce jeudi 30 une "omerta". L'entourage du chanteur aurait été parfaitement au courant de son comportement envers les femmes, au point de tenter -sans succès- de le convaincre de suivre une thérapie.
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"Je n'ai pas un problème avec les femmes, ce sont les femmes qui ont un problème avec moi", aurait-il même répondu à cet ancien membre du groupe, balayant la question.
L'entourage qui "savait" aurait donc décidé de "mentir" lors du procès du chanteur. Cela à la demande de Kristina Rady, son épouse. La mention de son nom fait aussi ressurgir une autre polémique, celle de son suicide en 2010.
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Plusieurs de ses proches avaient accusé Bertand Cantat d'être violent à son encontre et d'avoir causé sa fin prématurée. Mais le chanteur ne sera pas inquiété, ni même entendu alors qu'il était encore soumis à certaines obligations après sa libération anticipée.
Une ancienne voisine de la Hongroise a d'ailleurs elle aussi témoigné et révélé que Kristina Rady lui confiait parfois ses enfants "pour les protéger". "Je n'ai aucun doute là dessus. Elle avait peur que son mari ne vienne la chercher violement. Kristina semblait être à la fois sous emprise, amoureuse, tiraillée, perdue", avance-t-elle.
Des révélations qui ne laissent pas indifférents. Sur les réseaux sociaux, les réactions fusent ce jeudi, de la part de ceux qui critiquent ce procès public et de la part de ceux qui s'offusquent qu'un tel comportement ait pu être toléré.
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