Epinglé pour plagiat, Gad Elmaleh tente de faire supprimer les vidéos de CopyComics
Accusé de plagiat Gad Elmaleh a demandé à son avocate pour supprimer toutes les vidéos de CopyComic sur Twitter destinées à prouver sa culpabilité sur la plate-forme Twitter.
Il avait tenté un temps de répondre sur le terrain de l'humour mais il est finalement passer à l'attaque sur le terrain judicaire. Depuis plusieurs semaines, la chaîne YouTube CopyComic dénonce les coïncidences troublantes, pour ne pas dire les plagiats entre les spectacles de Gad Elmaleh et d’autres comiques, officiant souvent dans la langue de Shakespeare.
Des accusations qui ne plaisent guère à l'humoriste français et sa société de production KS2 ont demandé à son avocate, Maître Isabelle Wekstein, de faire supprimer les vidéos mettant en évidences les "similitudes" du réseau social Twitter. Ces dernières ont été effacé car portant "atteinte aux droits voisins des droits d’auteurs" selon le motif avancé par le réseau social.
HALLUCINANT :
— CopyComicVideos (@CopyComicVideos) 20 février 2019
Et si Gad Elmaleh avait fait censurer sur Twitter les vidéos #CopyComic qui le concernent au nom du "droit d'auteur" ?!
Et si Gad Elmaleh avait exigé par ses avocats que Twitter lui révèle mon identité et mes informations personnelles ?! ........
RT appréciés ! pic.twitter.com/0iVweTh5Kd
Sur Twitter toujours, le créateur de CopyComic dénonce ce mercredi matin ces actions, invitant les internautes à récupérer ses vidéos sur YouTube pour éviter qu’elles soient également supprimées. "C'est la toute première fois qu'un humoriste concerné par des vidéos CopyComic ose faire cela", a expliqué l'anonyme.
Lire aussi - Plagiat: Gad Elmaleh répond aux accusations de CopyComic (vidéo)
Les conseils de Gad Elmaleh ont également fait une demande auprès de Twitter afin de connaitre dans le détail l'identité de la personne se cachant derrière le compte CopyComic. "Mon anonymat est celui de ceux qui préfèrent mettre en avant le sujet et non les personnes. Je n’ai à rougir de rien. Aucune honte ici. Aucune malveillance non plus", a fait savoir l'intéressé sur son compte Twitter.
L'humoriste avait répondu la semaine dernière à ses détracteurs dans une surprenante vidéo dans laquelle il endossait le costume de son personnage Coco: "Alors, aujourd'hui, j'ai un message: où que tu sois et qui que tu sois, dans ton village, dans ta ville, dans ton école, si un jour, avec les réseaux sociaux, ton cœur il a saigné, il a pleuré, sois fort. Parce que les réseaux sociaux, ce n'est pas la vie et la vie ce n'est pas les réseaux sociaux. Les haineux, quelque part, eux aussi, leur coeur il saigne. Alors ce soir, on va leur dire: qu'ils aillent tous se faire bien... cajoler!".
Le ton a visiblement changé et cette action en justice ne risque pas de redorer le blason de l'artiste, un peu écorné par ces révélations.
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