"Creed - L'héritage de Rocky Balboa" : Sylvester Stallone sort de sa retraite (VIDEO)

Auteur(s)
Jean-Michel Comte
Publié le 11 janvier 2016 - 18:46
Mis à jour le 13 janvier 2016 - 10:01
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Sylvester Stallone Michael Jordan Film Creed
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©Warner Bros.
Sylvester Stallone et Michael B. Jordan: il y a toujours un coin qui me rappelle...
©Warner Bros.
Après six films "Rocky" de 1976 à 2006, Sylvester Stallone revient à la boxe, mais comme entraîneur, dans "Creed - L'héritage de Rocky Balboa", le film d'un jeune réalisateur américain qui sort ce mercredi sur les écrans français.

C'est comme Zidane, jadis joueur de foot formidable et désormais entraîneur de la meilleure équipe du monde. Quarante ans après avoir connu la gloire avec Rocky et dix ans après avoir raccroché les gants, Sylvester Stallone revient à la boxe, mais comme entraîneur.

Dans Creed - L'héritage de Rocky Balboa (ce mercredi 13 sur les écrans français), il tient un restaurant italien à Philadelphie et, fatigué, ne songe plus à la boxe quand, un jour, un petit jeune vient lui demander de le coacher. C'est Adonis Johnson, l'enfant caché d'Apollo Creed, qui n'a pas connu son père, mort peu avant sa naissance.

Apollo Creed était le champion du monde des poids lourds qui donna sa chance à Rocky dans le premier film de la série (1976), avant de mourir dans le quatrième (1985). Entre-temps et après, Stallone a tourné quatre autres Rocky (et en a réalisé trois), en 1979, 1982, 1990 et le dernier en 2006, Rocky Balboa.

Quand le jeune Adonis débarque de Los Angeles, où il a quitté un prometteur emploi de cadre, dans le restaurant de Rocky à Philadelphie, celui-ci n'est pas très chaud pour l'entraîner. Mais il s'aperçoit vite que le gamin a la boxe dans la peau, comme son champion de père, et c'est reparti pour un tour...

C'est le jeune réalisateur Ryan Coogler, 29 ans, qui a eu l'idée de ce spinoff et, comme le personnage de Rocky dans le film, Sylvester Stallone n'était pas enthousiaste au début et craignait de faire le film de trop. Mais il s'est laissé convaincre, pour un personnage vieilli, fatigué physiquement, un peu las moralement, mais qui se lance finalement avec énergie dans un dernier défi. Un rôle qui lui a valu, dimanche dernier, le Golden Globe du meilleur second rôle, en attendant peut-être les Oscars.

Ryan Coogler a choisi comme acteur principal celui qu'il avait déjà pris pour son premier film en 2013, Fruitvale Station, drame repéré dans divers festivals racontant l'histoire d'un jeune Noir de 22 ans abattu par la police de San Francisco. Il s'agit de Michael B. Jordan (aucun lien de parenté avec le célèbre basketteur des années 80), révélé à 15 ans dans la série The Wire et récemment remarqué dans le rôle de la Torche humaine dans Les 4 Fantastiques.

Petit air de Thierry Henry, il donne la réplique à la jeune actrice Tessa Thompson, petit air de Rihanna, remarquée dans Selma l'an dernier et dont le jeune boxeur tombe amoureux. Car il n'est pas question que de boxe dans Creed: famille, santé, amour, souvenirs sont présents, comme dans tout bon film américain qui se respecte, entre deux combats. Ceux-ci sont rares mais très bien filmés, et le film est une belle réussite, déjouant les sombres a-priori qui en faisaient au départ une fausse bonne idée.

Il faut dire qu'à côté des jolis muscles du boxeur et des jolis sourires de sa petite amie, on n'a d'yeux que pour Stallone, formidable légende du cinéma populaire à qui ce dernier round d'une saga forte en émotions rend hommage, à l'image du scénario qu'on peut résumer, comme les six Rocky précédents, par la formule: "Quand on veut, on peut".

(Voir ci-dessous la bande-annonce du film):

 

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