"Knock" : Omar Sy annule la promotion du film après la polémique qui l'oppose à Eric Zemmour
Trop, c'est trop. Par émissions interposées, Omar Sy et Eric Zemmour échangent des amabilités depuis mardi 10. La situation s'est à tel point envenimée que l'acteur a décidé de mettre fin à la promotion de son film Knock, qui sort en salle ce mercredi 18, rapporte Le Parisien.
Tout a commencé sur le plateau de l'émission C à Vous mardi 10 à laquelle était invité Ercic Zemmoiur. La présentatrice Anne-Elisabeth Lemoine lui avait montré des images d'Omar Sy qui dénonçait en 2016, les "guignols (...) qui vont aller dans la provocation, la caricature, (...) qui vendent des livres, du vomi" et font monter l'extrême droite. Il avait refusé de citer nommément le polémiste pour "ne pas donner d'importance à qui que ce soit".
Réponse de l'interessé: "C'est toujours intéressant de se faire traiter de guignol par un guignol. (...) J'ai appris depuis longtemps ce que valent la culture et les convictions de tous ces acteurs. Ça ne me fait ni chaud ni froid".
L'affaire aurait pu en rester là mais l'acteur a relevé le gant jeudi 12 dans Bonjour la France, émission d'Europe 1 animée par Daphné Bürki. Celui-ci a rappelé n'avoir pas cité Eric Zemmour à dessein afin de ne pas lui faire de publicité "parce que je connaît son système. Il fait de la provoc' pour la provoc''. Et d'ajouter "il ne faut plus qu'il soit invité car c'est un criminel. Il a été condamné pour incitation à la haine (en 2011 puis en 2016, NDLR) et ça, personne ne le dit". "Je n'ai pas envie d'être traîné dans la boue avec les cochons", avait-il conclu.
Mardi 17, après quelques jours de trêve, Eric Zemmour a tenu à répondre dans l'émission de Philippe Vandel, sur également sur Europe 1, Village média. "Ici même Omar Sy a demandé qu'on ne m'invite plus nulle part et m'a traité de criminel. Je veux simplement lui signaler qu'un criminel, c'est quelqu'un qui a commis un crime. Je sais bien que de Trappes (où Omar Sy est né, NDLR) à Hollywood il n'a pas eu le temps de maîtriser la langue française", a lancé le chroniqueur.
Et d'ajouter :"Je pourrais l'attaquer en justice pour diffamation. Entre parenthèse, des criminels, il en a côtoyé si j'en crois les médias puisqu'il était très ami avec Monsieur Weinstein".
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