"Tarzan" : Margot Robbie, la belle de la jungle (VIDEO)

Auteur(s)
Jean-Michel Comte
Publié le 30 juin 2016 - 20:09
Mis à jour le 06 juillet 2016 - 10:50
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Film Tarzan Margot Robbie
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©Warner Bros.
Dans "Tarzan", Margot Robbie est une Jane à fort caractère.
©Warner Bros.
L'acteur suédois Alexander Skarsgård, très musclé, et l'actrice australienne Margot Robbie, très glamour, forment le couple vedette du film "Tarzan", nouvelle adaptation des aventures du roi de la jungle, qui sort ce mercredi sur les écrans français.

Il y a Tarzan, certes. Mais il y a aussi Jane. Dans le rôle de la femme du seigneur de la jungle, Margot Robbie vole presque la vedette à Alexander Skarsgård, interprète principal de Tarzan, qui sort sur les écrans français ce mercredi 6.

Dans cette nouvelle adaptation du roman d'Edgar Rice Burroughs (1875-1950) paru en 1912, Tarzan a renoué avec sa famille en Angleterre, 10 ans après avoir quitté la jungle où il avait été élevé par des singes et dont l'a sorti Jane, dont le père enseignait l'anglais dans un village voisin. On est au début du XXe siècle, Tarzan est désormais Lord Greystoke, membre du Parlement, il vit dans un grand manoir à Londres et Jane est son épouse, qui enseigne les sciences naturelles aux enfants sages.

Mais le passé va ressurgir. Tarzan est convié au 10 Downing Street, où le Premier ministre lui demande d'effectuer une visite au Congo, en tant qu'émissaire du Commerce, à l'invitation du roi des Belges Leopold II qui veut tirer le maximum des ressources de sa colonie. Tarzan refuse dans un premier temps, mais se laisse convaincre par un Américain (Samuel L. Jackson), qui lui propose de l'accompagner pour prouver que l'État colonisateur pratique encore l'esclavagisme.

Avec celui-ci, voici donc Tarzan sur le chemin de la région où il a passé le début de sa vie. A son corps défendant, Jane a exigé de l'accompagner. Tous trois ignorent qu'ils sont tombés dans un piège que va leur tendre le redoutable capitaine Leon Rom (Christoph Waltz), émissaire du roi des Belges, à la tête d'une armée de mercenaires et dont la cruauté n'a d'égal que sa cupidité…

Après avoir signé les quatre derniers films de la saga Harry Potter (et avant la suite, Les animaux fantastiques, sur les écrans en novembre prochain), le réalisateur britannique David Yates voulait un projet "d'envergure, ponctué de scènes d'action spectaculaires". Il l'a trouvé avec ce nouveau scénario des aventures de Tarzan, qui ont donné une cinquantaine d'adaptations au cinéma, depuis Tarzan l'homme singe en 1932 (où l'ancien champion de natation Johnny Weissmuller poussait son fameux cri dans la jungle) jusqu'au dessin animé des studios Walt Disney en 1999.

Ici les progrès de la technique font que la totalité des bêtes –des gorilles aux lions et aux éléphants– sont des créations numériques très réalistes et que les scènes dans lesquelles Tarzan se balance dans le vide à l'aide de lianes sont particulièrement impressionnantes.

Dans des décors naturels magnifiques (forêts touffues, falaises, rivières, cascades) situés non pas au Congo mais au Gabon voisin, il y a de méchants soldats et mercenaires blancs qui tirent sur des Noirs aux corps d'éphèbes enduits de poudre blanche. Il y a un Christoph Waltz très vilain et très méchant, en cravate et costumes de lin clair en toutes circonstances, son chapelet à la main lui servant d'arme. Il y a des flashbacks sur l'enfance de Tarzan et sa rencontre avec Jane lors d'une partie de cache-cache en pleine jungle. Il y a des lionnes, des gorilles, des éléphants qui se souviennent du roi de la jungle, 10 ans après. Il y a quelques leçons de géopolitique et des réflexions bien senties sur le colonialisme belge en Afrique et sur les massacres des Indiens par les Américains. Il y a des fêtes entre autochtones et amis européens autour d'un feu de camp dans une tribu africaine. Il y a la Nature sauvage et la solidarité entre animaux. Il y a des cascades, des combats, du suspense, une course-poursuite entre les gentils (dans les arbres et en train) et les méchants (en bateau), des retrouvailles et des trahisons.

Et puis il y a Tarzan et Jane. Le premier a les traits avantageux de l'acteur suédois Alexander Skarsgård, fils de Stellan Skarsgård, remarqué dans la série de vampires True Blood (2008-2014) et qui, pour ce rôle musclé, a suivi un entraînement spécial pendant plusieurs mois et n'a pas mangé que des biscottes au petit-déjeuner.

A ses côtés –et dans une ou deux scènes bestialement sensuelles–, Margot Robbie est omniprésente. L'actrice australienne, qui s'était fait connaître en 2013 en jouant la femme de Leonardo Di Caprio dans Le loup de Wall Street, et qu'on verra le mois prochain dans le rôle de la bad girl Harley Quinn dans Suicide Squad, est ici une Jane à fort caractère. Intrépide, courageuse, amoureuse, elle connaît la jungle comme sa poche, crache au visage de Christoph Waltz, parle le lingala couramment, n'hésite pas échapper à ses ravisseurs en plongeant entre deux hippopotames dans les eaux boueuses du fleuve Congo, et forme avec Alexander Skarsgård un couple aussi glamour que dynamique. Elle Jane, lui Tarzan.

(Voir ci-dessous la bande-annonce du film):

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