Rien ne va plus : faites vos vœux !
Ah ça, c'est sûr ! « L'année qui s'achève a été difficile » : à deux ou trois près, c'est par ces mots-ci qu'Emmanuel Macron va commencer l'allocution télévisée qu'il va faire ce soir, mardi 31 décembre 2024, à 20 heures, pour les traditionnels vœux du président de la République adressés aux Français.
En effet, il s'agit là d'une tradition à l'intérieur de cette tradition : depuis Valéry Giscard d'Estaing, tous les locataires de l’Élysée ont commencé leurs vœux aux Français par cette formule. Pourquoi ? Parce que, effectivement, depuis 1974, toutes les années ont été difficiles, et chaque année nouvelle fut plus difficile que la précédente.
Attention ! Quand je dis « difficile », c'est pour les Français. Notamment en pécuniaire. À l'inverse, pour les politiciens en général, et pour les Présidents de la République en particulier, pécuniairement, cela n'a jamais été difficile. Bien au contraire ! Emmanuel Macron en est la triste, mais parfaite illustration. Plus les temps sont difficiles pour les Français, et plus les politiciens étatiques profitent de leur rente de situation. Et pareil les hauts fonctionnaires et les patrons des entreprises publiques, dans les autres places dorées de « la République », ce système politique aux valeurs corrompues et qu'ils ont créé à cet effet. Et, d'ailleurs, quand une crise dure comme actuellement depuis 50 ans, c'est qu'en réalité, il ne s'agit pas d'une soi-disant « crise », mais bel et bien d'un système politique. Et Robert Kennedy Jr avait raison en me déclarant : « Résistez, résistez, car une fois qu’ils ont le pouvoir, ils ne le rendent jamais ».
Ce système politique entretient cette soi-disant « crise » parce qu'il s'en nourrit. Parce qu'il permet au pouvoir en place d'accentuer la mainmise qu'il a sur la population. En l'occurrence, cela intervient principalement en faisant peser sur la population le poids de la dette publique. Cette « dette » que les politiciens étatiques ont fait exploser dernièrement, car elle est la justification économique artificielle de l'augmentation des impôts et des réductions des dépenses (pour les services publics) dont la loi de finances 2025 est l'objet. Et si j'ai mis « dette » entre guillemets, c'est parce qu'en fait, la France ne doit rien à personne. En tout cas, rien qui légitimerait que le peuple français dut payer les intérêts de cette prétendue dette, ni encore moins la rembourser.
Pourquoi ?
Premièrement parce que, depuis la loi du 1ᵉʳ janvier 1973, escroquerie légale imposée au peuple, renforcée par le Traité de Lisbonne, lui aussi imposé au peuple contre sa volonté, l'argent que l'État français emprunte, nous dit-on « sur les marchés financiers », il vient d'où ?
Il vient en grande partie des caisses de l'État français.
En effet, l'argent que l'État français emprunte sur les marchés financiers, c'est de l'argent que la BCE (Banque Centrale Européenne) a prêté à des organismes bancaires privés. Or, la BCE est financée en grande partie par l'État français. C'est donc en grande partie l'argent des français que la BCE prête à ces organismes bancaires privés. Elle le leur prête à un taux d'intérêt de seulement 0,5 %, et que ces organismes bancaires privés, eux, prêtent cet argent à l'État français à un taux d'intérêt outrageusement plus élevé, et surtout aucunement justifié, car ayant pour unique critère un profit accordé à une entité privée sur le fondement d'une interdiction faite à l'État français d'exercer ce pouvoir régalien s'il en est, qu'est celui de battre monnaie. Ce taux d'intérêt scélérat était de 1,5 % au départ, et dépasse désormais les 6 %.
Et, deuxièmement, toujours à cause de la loi du 1ᵉʳ janvier 1973 qui interdit à l'État français d'emprunter auprès de la Banque de France (qui elle prêtait à l'État français avec zéro % d'intérêt), et de se financer lui-même, comme naguère, en émettant ses propres produits financiers (des bons du Trésor et autres titres boursiers), l'État français doit se porter acquéreur de ces produits financiers bidon qui constituent « l'argent » que ces organismes bancaires prêtent à l'État français. « Argent » entre guillemets, car en réalité les sommes en question (appelées « valeurs » boursières) ne constituent en rien une quelconque valeur matérielle véritable. À savoir une valeur ajoutée issue d'un travail ou d'une activité qui en créent, eux, de la valeur ajoutée.
Bin non ! Ces produits financiers consistent uniquement en des lignes de crédit que ces organismes bancaires ouvrent au nom de l'État français. C'est donc du faux argent. Malheureusement pour le peuple français, ce faux argent, nous le remboursons avec du vrai. À savoir de la valeur ajoutée produite par l'activité professionnelle que nous avons, tous autant que nous sommes, les adultes, chômeurs compris, puisque l'allocation chômage perçue par un chômeur résulte de la cotisation chômage prélevée sur la rémunération de son activité professionnelle, lorsqu'il en exerçait une. Et tout cela a été rendu éminemment plus complexe avec l’endettement européen et la titrisation de certains flux. L’enfumage continue.
En conséquence, c'est couru d'avance : les vœux aux Français qu'Emmanuel Macron va formuler (séquence enregistrée) ce soir, consisteront pire encore que les sept fois précédentes en des mensonges éhontés. Du foutage de gueule opéré ouvertement. Cet exercice dans lequel, reconnaissons-lui cela, Jupiter 1ᵉʳ excelle.
Aussi, si vous m'y autorisez (décision qui sera entérinée si vous poursuivez la lecture de cet édito), je vais me permettre de lui renvoyer la pareille. Cette démarche s'inscrit dans le prolongement du tweet que j'ai posté le 28 décembre 2024 sur le sujet.
Emmanuel Macron nous l'a clairement indiqué lors de son allocution télévisée du 5 décembre 2024, il assume tout, mais il n'est responsable de rien. Et, quelque part, techniquement, c'est la vérité.
Bin si ! Hormis la décision qu'il a prise seul de donner, au total, à « l'Ukraine » (plus précisément à Volodymyr Zelensky et ses proches, et à ses marionnettistes), quelque 38 milliards d'euros sur l'argent des Français, ce qui fait que, du coup, le pauvre Emmanuel Macron n'a pas pu envoyer ne serait-ce qu'un centime à Mayotte (1). Et il a même fallu un coup de pouce d’Elon Musk, que les médias traditionnels conspuent, pour sauver les communications sur l’ile en mettant à disposition 200 Starlink. Toutes les décisions catastrophiques pour la France et les Français qui ont été prises depuis qu'il est président de la République, procèdent, directement ou indirectement, de lois votées par le Parlement. Directement, ce sont ces lois elles-mêmes en ce qu'elles ont édicté. Et, indirectement, ce sont les pouvoirs que ces lois ont donnés aux Gouvernements (pouvoir exécutif) qui se sont succédés depuis mai 2017. Les pouvoirs en vertu desquels, en tant que chefs du Gouvernement devant mener son action, les Premiers ministres d'Emmanuel Macron que furent Édouard Philippe, Jean Castex, Élisabeth Borne, Gabriel Attal et Michel Barnier ont prises, décisions catastrophiques pour la France et pour les Français.
Ainsi, ce sont bel et bien les députés et les sénateurs les responsables de la chienlit qui caractérise actuellement le pays. Emmanuel Macron n'y est pour rien. Il est innocent. C'est lui la victime, même, dans cette histoire : il a été trompé par le Parlement.
Involontairement, évidemment. Tout le monde le sait : députés et sénateurs pensent uniquement au bien commun. Donc s'ils ont failli, ils ne l'ont pas fait exprès.
D'ailleurs, gagez qu'il va l'affirmer de nouveau ce soir, Emmanuel Macron, qu'il n'y est pour rien.
Aussi, bonne âme que je suis, je lui propose d'en apporter la preuve.
Comment ?
C'est facile.
D'abord, en acceptant de relever cette fois personnellement « Le défi de la vérité » que je lui ai lancé il y a trois ans. C'était le 1ᵉʳ janvier 2021, et je lui avais alors suggéré de soumettre à cet exercice particulier, spécialité de France-Soir, tous les membres du Gouvernement de l'époque. Et nul doute qu'il l'a fait.
J'en veux pour preuve la décision qu'il a prise, en tant que président, samedi dernier, de créer un haut commissariat à l'enfance. (2)
Pourquoi dis-je cela ? Parce que comme on peut actuellement le constater, tout particulièrement avec les « nouveaux » ministres que sont Élisabeth Borne et Manuel Valls, les ministres d'Emmanuel Macron s'avèrent incapables de dire la vérité. D'ailleurs, Alexis Haupt a bien résumé les principaux mensonges dans ce tweet que je me permets de vous partager en guise de pense-bête :
"On savait pour le vaccin mais c'était interdit de le dire."
"On savait pour Biden mais c’était interdit de le dire."
"On savait pour Nord Stream mais..."
"On savait pour la pédocriminalité mais..."
Oui en fait, vous mentez en permanence parce que c'est interdit de dire la…— Alexis Haupt Philosophie (@AlexisPhilo) December 31, 2024
Et, plus ces personnes exercent, plus elles mentent. Certaines en permanence. Mais, ce n'est pas leur faute. C'est lié à leur fonction. Comme l’arthrite du genou chez les carreleurs, c'est une maladie professionnelle.
D'où l'adage : « Comment voit-on qu'un ministre ment ? C'est simple : ses lèvres bougent ! »
Or, tous autant qu'ils sont, hommes, femmes, « et autres » (je m'interdis de préjuger leur sexe : cela serait m'immiscer dans leur genre, et ce n'est pas le mien), les ministres d'Emmanuel Macron sont des enfants de la République. Des enfants qui ne sont même pas capables de se mettre d'accord sur un budget. Dès lors, on comprend aisément que, par une ignorance totale de la réalité du terrain qu'ils assument complètement (Élisabeth Borne et Manuel Valls en tête), ils ont pris des décisions qui bafouent la science et qui vont à l'exact opposé du bon sens.
Donc après s'être soumis, personnellement cette fois, au « défi de la vérité » que je lui relance ici, à savoir en répondant en direct aux questions que je lui poserai à cette occasion (nous sommes toujours dans l'hypothèse impossible à être effective qu'il accepte de se livrer à l'exercice), Emmanuel Macron arrivera de fait à la conclusion suivante :
députés et sénateurs étant dans l'impossibilité pathologique de prendre des décisions qui vont dans l'intérêt du peuple français, le peuple français doit décider directement.
CQFD : Emmanuel Macron devrait donc soumettre à un référendum les trois questions dont je vous ai déjà fait part à ce sujet, et que j'ai remises en note 3.
Et, il lui faudra aussi reconnaitre que leur rente de situation et les subventions en tous genres aux médias traditionnels ne contribuent pas à rétablir la justesse sociale.
Au fait.
Nicolas Sarkozy n'a pas respecté le résultat du référendum de 2005. Celui qui portait sur l'adhésion au texte constitutionnel qui, depuis 2009, par trahison du Parlement Français réuni en Congrès, permet à la Commission européenne de nuire aux intérêts de la France et des Français. Leur nuire pire encore que, durant l'Occupation allemande (officielle, elle, en 39-45), le Reich précédent l'a fait (le IIIᵉ). Un IVᵉ Reich qui de fait est plus que simplement « En Marche » : il tourne à plein régime. Le régime dictatorial dirigé par la toute-puissante Présidente de la Commission européenne. Cette entité composée de personnes non-élues, mais qui décident de tout, au détriment du peuple français et pour le malheur de la France.
Et que s'est-il passé après que Nicolas Sarkozy n'a eu respecté le résultat du référendum de 2005 ? Seize ans plus tard, il s'est retrouvé sur le banc de l'infamie. De président de la République jadis adulé (on se demande encore pourquoi), il est passé à paria de la société. Il a été condamné à trois ans de prison dont un an ferme, un jugement qui, comme tous ceux qui sont rendus par l'autorité judiciaire de la Nation (qu'est « la justice »), a été rendu « au nom du peuple français. »
Comme quoi, n'en déplaise à ceux qui soutiennent le contraire, quelque part, il y a une justice.
« Par ces motifs » (4) :
Emmanuel Macron a beau être persuadé qu'une telle mésaventure ne lui arrivera jamais, il serait quand même bien inspiré, néanmoins, pour lui-même, de respecter, lui, le résultat du référendum qu'il initiera, s'il se trouve qu'il en initie un.
« Les cons, ça ose tout. C'est même à ça qu'on les reconnaît. », nous ont appris, conjointement, Lino Ventura, alias « Fernand Naudin » dans « Les Tontons Flingueurs », et Michel Audiard, dialoguiste du film, je me permets, moi, d'oser penser un instant, qu'Emmanuel Macron, lui, va oser le faire.
1) l'aide qu'Emmanuel Macron a annoncée, en nourriture, en eau, matériels et Cie, paraît-il, ça aussi, c'est du pipeau : les Mahorais n'en auraient pas vu la couleur.
2) sans doute que l'idée de créer ce haut commissariat à l'enfance, lui a été soufflée par François Bayrou. Ayant abondamment profité pendant 4 ans du haut commissariat au plan qu'Emmanuel Macron a créé spécialement pour le maire de Pau, pour compenser le fait que la poursuite pénale dont il fait encore l'objet l'avait obligé à démissionner du poste de ministre de la Justice qu'Emmanuel Macron lui avait donné, en remerciement d'avoir grandement contribué à ce qu'il soit élu président de la République, le Président de la communauté d'agglomération Pau-Béarn-Pyrénées sait mieux que quiconque que « Haut Commissaire » est une excellente place. Une place dorée de plus qui va ainsi permettre à un autre « copain des copains » de se goinfrer. D'être outrageusement payé à ne rien faire, aux frais de la princesse. Un autre membre de ce qu'il convient d'appeler le gang des « pastiches », déguisés en serviteurs de la France et des Français qu'ils sont tous, ces traîtres à la confiance du peuple français que sont tous ces professionnels de la politique. Michel Barnier par exemple. Comme rédacteur du traité de Lisbonne, il est « haut responsable » de l'état de faillite dans lequel la France se trouve aujourd'hui, de la destruction de ses services publics, et de la vente à la découpe de son industrie. En cela, cette place de « Haut Commissaire » à l'enfance lui revient quasiment de droit. Allez : je tiens le pari !
3) Les trois questions :
Question n° 1 :
« Voulez-vous que toutes les personnes qui ont participé, à quelque titre que ce soit, à l'exercice du pouvoir politique sous l'actuelle République et ceux qui y participent actuellement, ne puissent plus jamais y participer, à quelque titre que ce soit, hormis celui de conseiller, mais sans mandat exécutif, et ceci à effet immédiat à compter des résultats de ces référendums en cours ? Et, pareillement pour les personnes qui ont exercé ou qui exercent des fonctions de hauts-fonctionnaire ?»
Question n° 2 :
« Voulez-vous que la France se dote d'une nouvelle constitution, un texte à établir par le peuple
et à valider par lui par la voie d'un référendum, et dont le contenu garantit un contrôle effectif
et permanent des élus et des hauts fonctionnaires, révocables par le peuple à tout moment, en cas d'action ou de décision contraire à l'intérêt du peuple ?»
Et question n° 3 :
« Voulez-vous, en attendant l'entrée en vigueur de la nouvelle constitution à venir, la mise en place d’un conseil de transition composé de citoyens et de professionnels démocratiquement élus,
qui prendra les mesures nécessaires afin d'éviter la mise sous tutelle extérieure de la France par les créanciers détenteurs de la dette, et celles nécessaires à rétablir l'égalité, l'équité et la justice
dans tous les domaines, et à garantir à la Nation que les prochaines élections présidentielle et législatives ne pourront aucunement être la cible d'une quelconque manipulation, extérieure au pays ou par médias interposés ?»
4) « Par ces motifs » est la formule par laquelle, dans tout jugement rendu au nom du peuple français, le dispositif de ce jugement commence. Le dispositif étant lui ce que « la justice » décide par l'entremise de ce jugement.
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