Coupe du Monde 2018 : "Quotidien" accusé de plagiat après la diffusion d'un montage (vidéo)

L'émission "Quotidien" est accusée par les internautes d'avoir repris une célèbre meme (blague 2.0) à son compte depuis lundi. Lors de sa chronique consacrée au Mondial 2018 , Etienne Carbonnier a en effet illustré une blague bien connue. L'émission "plaide la bonne foi".

Depuis lundi 18 certains internautes accusent l'émission Quotidien, présentée par Yann Barthès, d'avoir repris un meme (une blague 2.0) à son compte.

La séquence a été repérée lundi lors de la chronique sport d'Etienne Carbonnier, intitulée "Lundi transpi".

Le journaliste a été accusé d'avoir illustré, en changeant quelques détails tout de même, une image humoristique très partagée depuis le début de la Coupe du monde de football en Russie.

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Le montage, d'abord partagé sur le site Reddit puis relayé sur les autres réseaux sociaux comme Twitter ou encore Facebook, se moquait du sélectionneur de l'équipe nationale d'Allemagne: Joachim Löw.

L'homme à l'épaisse chevelure brune est en effet bien connu (l'Allemagne a remporté sa dernière Coupe du monde avec lui) et aussi souvent moqué pour son comportement douteux lors des matchs.

pic.twitter.com/JaHq8qIhh0

— Ordure Bizarre (@OrdureBizarre_) 13 juin 2018

L'homme est en effet souvent filmé les doigts dans le nez ou même la main dans les sous-vêtements. C'est d'ailleurs une photo de lui en train de se gratter ainsi qui avait été reprise pour le montage.

Une série d'images montrait ensuite différents personnages mondialement connus se serrer la main jusqu'à la reine d'Angleterre Elisabeth II se sentant les doigts.

Dans l'émission Quotidien, la vidéo de Joachim Löw a été reprise mais à la fin de la série de serrages de mains, c'est Emmanuel Macron qui sentait les siennes.

La révélation…@Tomisuper #Quotidien pic.twitter.com/azW8wwZpYO

— Quotidien (@Qofficiel) 18 juin 2018

Si la séquence a beaucoup fait rire les téléspectateurs mais les internautes s'en sont vite pris au programme de TMC, n'hésitant pas à l'accuser de plagiat.

Contacté par le Huffington Post l'émission a "plaidé la bonne foi". "Alors que la paternité des blagues et des montages se perd en quelques minutes sur les réseaux sociaux (…), on explique au sein de la rédaction qu'il faut davantage voir la séquence comme un hommage, avec légèreté, à la créativité du web".