Lassé des critiques, Stéphane Bern pousse un coup de gueule sur le plateau de "Quotidien" (vidéo)
Récemment nommé par Emmanuel Macron pour "sauver le patrimoine en péril", Stéphane Bern a essuyé de nombreuses critiques, notamment depuis les Journées du Patrimoine où il s'est mis à dos certains historiens. En effet, alors qu'il était en visite au château de Monte-Cristo à Port-Marly (Yvelines), il a évoqué devant des enfants un texte de 1539 qui, selon lui, avait fait "du Français la langue officielle". Une inexactitude qui n'a pas tardé à faire réagir sur les réseaux sociaux.
Face au "flot de haine" déversé sur Internet, il a donc voulu s'expliquer et régler ses comptes avec ses détracteurs lundi 18 au soir sur le plateau de Quotidien. "Il y a une différence entre faire un Secrets d’histoire très pointu et s’adresser à une classe de CM2. On leur raconte une histoire", a-t-il expliqué avant de reconnaître à demi-mots son erreur. "Quand je dis que c’est la langue officielle, en fait c’est la langue administrative dans les actes notariés et judiciaires. Mais d’une certaine manière, on peut le dire: en extrapolant, c’est le début de la langue officielle".
Proche du couple Macron, l'animateur de France 2 s'est dit très surpris des posts publiés sur les réseaux sociaux. "J’essaie de venir au secours du patrimoine, qui est en ruines. (…) J’ai été adoubé par la reine d’Angleterre, j’ai eu tous les honneurs possibles (…), mais là sous prétexte que vous êtes touché par le Président et tout le monde vous tombe dessus", a-t-il déclaré précisant que les téléspectateurs, connaissaient probablement mieux que personne, ses intentions. "Il y a d’un côté les historiens très pointilleux sur les petites choses, une certaine élite, et le public qui sait que je vais me battre pour le patrimoine", a-t-il conclu.
Pour rappel, peu après l'annonce d'Emmanuel Macron, Stéphane Bern avait expliqué en détail les objectifs de sa mission: "recenser les chefs d'oeuvre en péril (…) et de trouver de nouveaux moyens de financement, sans surcharger le budget de l’Etat", avait-il expliqué précisant qu'un premier rapport était prévu dans six mois.
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