Rémi Gaillard accusé de plagiat répond à la polémique
Il a, semble-t-il, un peu trop usé du "copier-coller". Après Tomer Sisley, Gad Elmaleh, Michel Leeb et Jamel Debbouze, c’est désormais au tour de Rémi Gaillard de se faire accuser de plagiat par la chaîne YouTube CopyComic. Dans une vidéo de 10 minutes, diffusée lundi 4, elle révèle de très nombreuses similitudes entre les sketchs de l'humoriste et ceux du comique britannique Dom Joly.
Dans cette séquence, les internautes peuvent notamment s'apercevoir que certains de ses canulars, comme celui de l'escargot-humain ou du dîner dans l'ascenseur, avaient déjà été joués quelques années plus tôt par Dom Joly et diffusés lors de l'émission Trigger Happy TV. Ainsi, face à ces accusations, Rémi Gaillard a tenu à répondre dans les colonnes du Huffpost.
"J'ai effectivement fait un clin d'œil à Dom Joly dont j'adore le travail. Mais ça s'arrête là. Il se trouve que l'on va tourner une vidéo ensemble avec celui que l'on m'accuse de plagier. Il a même proposé de venir à Montpellier. Il est vrai que certaines idées peuvent se croiser mais Dom Joly est l'artiste qui me ressemble le plus, ou inversement", a-t-il notamment déclaré. Une réponse qui ne semble pas avoir convaincu le principal intéressé.
"Il est en train de mentir. Il a clairement suggéré une collaboration la semaine dernière dans une panique. Je pense qu'il est un voleur de comédie", a écrit Dom Joly sur son compte Twitter expliquant, un peu plus tard, qu'il avait déjà tenté de s'entretenir avec lui à ce sujet. "Je l'ai contacté plusieurs fois au cours des dix dernières années et je lui ai demandé d'arrêter de voler mon matériel. Pas de réponse".
Visiblement agacé par cette polémique, Rémi Gaillard a tenu à expliquer au Parisien qu'il était très courant dans ce milieu de faire référence au travail d'autres humoristes. "Certaines vidéos de Dom Joly sont inspirées de Buster Keaton… Moi-même je me fais piller. Dans une de mes vidéos datant de 2001, je transforme un ascenseur en boîte de nuit. Cette idée a été reprise partout, jusqu’au Brésil", a-t-il confié, minimisant vraisemblablement le problème.
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