2020 : Pandémie de propagande, de peur et de confinements (épisode 14)
Comment seront perçues les années Covid dans 25, 50 ou 100 ans ? En tant que contemporain de cette période, si vous deviez, vous, les décrire, quelle serait votre approche ? Quels éléments décideriez-vous de mettre en avant pour, de manière la plus intelligible et la plus consensuelle possible, expliquer aux générations futures et aux historiens de demain la réalité à laquelle vous avez fait face ?
C’est avec cet état d’esprit que Wolf Wagner a écrit : Vaccin de Pfizer et transmission du Covid : flagrant déni de propagande !.
Un livre dont France-Soir vous propose de découvrir les premiers chapitres.
Note de l’auteur :
Là où de nombreux succès en librairie se sont attachés, souvent dans l’urgence, à révéler et dénoncer les différentes incohérences, malversations et autres manipulations observées durant la pandémie de Covid, ce livre, toujours en cours d’écriture, vise, lui, à prendre le temps de vous les « raconter » avec un regard journalistique.
En ce sens, ce texte s’appuie sur un contenu rigoureusement vérifié, daté et sourcé (vous renvoyant vers d’innombrables documents officiels, déclarations, témoignages, articles de presse, émissions TV ou radio, interviews, etc.), de sorte à recontextualiser avec précision le point de vue de la population, des autorités et de la presse de l’époque, tout en vous permettant de vérifier, par vous-même, chacune des informations que vous serez amenés à lire.
Il est cependant important de prendre en considération que certains des éléments rapportés dans cette rétrospective ont parfois été extrêmement difficiles à retrouver ou recouper. Si des copies ou des extraits circulent toujours sur les réseaux sociaux, les sources officielles/originelles – souvent compromettantes pour les médias et/ou pour les diverses autorités en charge – sont de moins en moins bien, voire ne sont plus du tout référencées sur les moteurs de recherche… quand elles n’ont pas été purement et simplement supprimées de leurs sites d’origine.
Il est ainsi à redouter qu’une partie des documents joints en démonstration à cet ouvrage disparaisse au fil du temps. Pour autant, de larges citations en animent les pages, de sorte à tout de même laisser une trace de certaines interviews télévisuelles et radiophoniques qui n’avaient, jusqu’alors, jamais été retranscrites.
Bien évidemment, cette œuvre est, et restera, à la fois subjective et incomplète. Elle n’a pas pour prétention de référencer l’ensemble des éléments les plus pertinents qu’il conviendrait de retenir de cette époque. À sa façon et à son humble niveau, ce « livre de la mémoire » souhaite participer, en complément de tous les ouvrages existants ou à venir, au témoignage collectif que nous sommes nombreux à vouloir laisser en héritage.
À ce titre, citons, par exemple, les écrits méconnus d’un internaute, Liutwin. S’il n’a pas cherché à écrire son livre dans une démarche purement journalistique, l’auteur y propose néanmoins un travail de documentaliste indubitablement riche et précieux pour tout individu désireux de s’informer sur cette période (son livre : Covid-19 : Le Grand cauchemar).
L’œuvre, que vous vous apprêtez à découvrir ci-après, se découpe, elle, en plusieurs tomes, eux-mêmes précédés d’une introduction. Cette dernière s’attarde sur les réactions de l’opinion publique et de la presse à la suite des déclarations tonitruantes de Janine Small, une haute dirigeante de Pfizer ayant attesté lors d’une audition au Parlement européen en octobre 2022 que, jamais avant sa commercialisation, l’efficacité du vaccin de son entreprise n’avait été testée sur sa capacité à pouvoir empêcher la transmission du Covid-19.
En partant de ce postulat, ce livre va ensuite chercher à retracer le parcours de la propagande politique et médiatique observée autour des questions propres à la transmission du Covid-19, aux restrictions « sanitaires » instaurées pour la limiter et au vaccin commercialisé par Pfizer pour l’annihiler.
En plus de son introduction, France-Soir vous propose d’en découvrir le premier tome. Consacré à l’année 2020, il étudie la passivité dont a fait montre la presse pour s’opposer à la mise en place de mesures politiques liberticides et déroutantes pour la population… mais surtout aberrantes au regard des informations scientifiques disponibles.
Enfin, dans les derniers chapitres de ce tome 1, une plongée dans l’histoire de France vous démontrera pourquoi la décision de confiner la population a en réalité été calquée sur une stratégie de domination ancestrale de la bourgeoisie.
En outre, même s’il est parfois obligé d’en évoquer les grandes lignes, voire d’en approfondir certains aspects (cf. chapitres sur l’INSEE), ce travail ne vise pas à réaliser une analyse scientifique ou statistique minutieuse de la crise sanitaire (en ce sens, les traitements précoces, l’origine ou la nature du virus ne sont pas abordés dans ce livre). La raison est simple : un tel exercice ne relève pas de mon champ de compétences. Journaliste depuis plus d’une quinzaine d’années, mes thèmes de prédilection tournent davantage autour de sujets politiques, sociétaux, ayant trait à l’observation du bon respect de la déontologie au sein de la presse ou à la défense des libertés individuelles et collectives qu’aux mathématiques, à la virologie, à l’infectiologie, à l’épidémiologie et à la biologie !
Par ailleurs, si la critique du journal Libération sert de « point de départ » et de « fil conducteur » à cette analyse, le quotidien étant celui qui s’est le plus attelé à relativiser la portée des propos de Janine Small, qu’il soit toutefois bien acté que l’AFP, BFMTV, CNEWS, Le Monde ou Le Parisien, dont le travail est également longuement décrypté dans cet ouvrage, sont tous autant coupables de s’être enfermés dans le plus profond des dénis journalistiques au cours des dernières années.
Puisse la mise en perspective qui va suivre permettre à cette agence de presse et à l’ensemble de ces titres de s’en libérer un jour. Puisse-t-elle également leur faire prendre conscience de l’ahurissante propagande politique dont ils se sont rendus, et continuent de se rendre complices.
Wolf Wagner
Journaliste indépendant.
Table des matières (complétée au fil des publications) :
- Introduction : Déclarations de Janine Small, entre scandale et « non information ». (épisode 1)
- Tome 1 : 2020 : Pandémie de propagande, de peur et de confinements. (épisode 2)
- Première partie : Une pandémie de Covid-19 confine la France.
- I : En 2009, l'OMS fait évoluer le sens du mot pandémie. Le nombre de morts n'est plus pris en compte.
- II : En mars 2020, la France se confine sur l'avis d'un Conseil scientifique faussement indépendant. (épisode 3)
- III : « Dans l'immense majorité des cas, le Covid-19 est sans danger » (épisode 4)
- IV : Grâce au Conseil de défense sanitaire, plus besoin de « s'embarrasser de la lourdeur des discussions inhérentes au fonctionnement normal d'un gouvernement »
- Deuxième partie : Libération refuse tout débat scientifique sur le confinement. (épisode 5)
- I : Une étude de l'université de Stanford conclue que le confinement n'a pas empêché la propagation du Covid.
- II : Libé confond journalisme et prosélytisme...
- III : ... en s'affranchissant de toute forme de déontologie (épisode 6)
- IV : Des méthodes indignes du métier de journaliste. (épisode 7)
- Troisième partie : Les données officielles sur le Covid, source de confusion et de manipulation. (épisode 8)
- I : Selon le statisticien Pierre Chaillot, l'instauration du confinement n'aurait permis d'éviter aucun décès.
- II : En 2020, aucune anormalité sur la mortalité de 80% des Français... les journalistes de CNEWS n'y croient pas. (épisode 9)
- III : La surcharge hospitalière imputable au Covid-19 a été extrêmement faible en 2020. (épisode 10)
- IV : Les infectés au Covid détectés à l'aide de tests PCR (beaucoup) trop sensibles. (épisode 11)
- V : « Il n'existe pas au sein de l'INSEE de données sur le Covid ». (épisode 12)
- VI : D'innombrables biais faussent le décompte des cas et des décès attribués au Covid.
- VII : En 2020, l'INSEE a enregistré une hausse de mortalité « sans commune mesure avec celles des années précédentes »... (épisode 13)
- VIII : ... parce que « l'INSEE a tout fait pour construire un modèle qui surestime la mortalité en 2020 ». (épisode 14).
VIII/ …PARCE QUE « L’INSEE A TOUT FAIT POUR CONSTRUIRE UN MODÈLE QUI SURESTIME LA MORTALITÉ EN 2020 »
L’autre élément de réponse à retenir pour clarifier les causes de la surmortalité « sans commune mesure avec celles des années précédentes » enregistrée par l’INSEE en 2020 concerne la hausse du nombre de morts attendues chaque année en France.
L’INSEE estime que – hors de tout contexte pandémique – 9 000 décès supplémentaires devaient normalement advenir en 2020 par rapport à 2019 (Cf. tableaux des figures 1 et 2). Un nombre qui, selon l’institut, tient à la fois compte du vieillissement de la population, de l’avancée du progrès médical et du jour supplémentaire que comptait 2020 en tant qu’année bissextile.
Aussi, si l’on retire ces 9 000 décès attendus par l’institut en 2020à l’excédent de 55 700 décès qu’il a ensuite enregistré cette même année par rapport à 2019, cette surmortalité ne correspond plus qu’à 46 700 personnes.
En d’autres termes, selon les projections de l’INSEE, 46 700 personnes seraient (statistiquement) mortes de manière inattendue en France en 2020. Comprendre, entre les lignes, que ces chiffres représenteraient, peu ou prou, le surplus de morts provoqué par le Covid-19 cette année-là.
Pour confirmer l’exactitude de ce nombre, il suffit de consulter le graphique proposé dans le bilan de l’INSEE sur la surmortalité de 2022, où se juxtaposent les courbes de décès attendus (la rouge) avec celle des décès réellement enregistrés par l’institut en 2020 (la bleue) et où l’écart entre les deux représente bien 46 700 morts « inattendues ».
Dans une tribune publiée le 30 juin 2022 dans le média QG, Pierre Chaillot se moque ouvertement de ce graphique.
L’ancien membre de l’INSEE écrit :« ici, le simple “bon sens” devrait alerter tout statisticien sur la pertinence de la courbe rouge des décès attendus ».
Pierre Chaillot estime qu’en observant ce graphique, « n’importe quel lecteur devrait s’attendre à ce qu’une forte augmentation de la mortalité apparaisse prochainement et non pas que la mortalité stagne indéfiniment. Il n’est donc pas raisonnable que le modèle proposé par l’INSEE reste “plat” sans que l’on se pose plus de question que cela ».
Le statisticien explicite pourquoi la forme de cette courbe rouge lui semble farfelue : « Régulièrement, le plus souvent tous les deux à trois ans, le nombre de décès augmente brutalement, surtout l’hiver. Cet évènement est appelé “moisson”. (…) [Or,] en 2020, cela faisait déjà quatre ans qu’aucune “année moisson” n’était survenue en France ».
Ce phénomène, décrit par Pierre Chaillot, est facilement identifiable sur le graphique de l’INSEE (Cf. figure 1 ou l’illustration suivante).
En consultant la courbe bleue relative au nombre de morts enregistrées chaque année dans l’hexagone, il est en effet notable qu’en 2012, puis en 2015, la France a connu deux années « moisson » avec d’importantes hausses de décès :
- 2011 à 2012 : +25 000 ;
- 2014 à 2015 : +35 000 ;
- 2019 à 2020 : +55 700.
Une surmortalité en 2012 et 2015 dont il convient toutefois de relativiser un tant soit peu l’ampleur puisque, contrairement à 2019, une faible sous-mortalité avait été enregistrée les années précédentes, en 2011 et 2014, de quoi ensuite légèrement accentuer l’excédent de mortalité recensé lors de chacune de ces années moisson.
Pour autant, au regard de la trajectoire plate de la courbe rouge représentant les décès attendus en 2020 par l’institut, il est bel et bien incontestable que l’INSEE n’a pas intégré cet effet « moisson » dans ses prévisions.
Autrement dit : en omettant volontairement de prendre en compte ce phénomène inéluctable, c’est-à-dire en sous-évaluant le nombre de décès qu’il attendait en 2020, l’INSEE a de facto surévalué la mortalité inattendue (de 46 700 morts) qu’il a ensuite enregistrée cette même année.
Pour être bien certain de saisir la nature de ce que d’aucuns pourraient qualifier de maquillage statistique, Pierre Chaillot recommande de se pencher sur le taux de mortalité des personnes de 80 ans imaginé par l’institut pour 2020.
L’ancien membre de l’INSEE explique que, pour cette tranche d’âge, « le taux de mortalité prévu en 2020 est un taux de mortalité plus bas que ce qui n’a jamais été enregistré dans toute l’histoire de France ». Pourtant, Pierre Chaillot remarque que « le taux de mortalité de 2019 était déjà un record absolu et l’INSEE [a] supposé que 2020 [allait] nécessairement le battre ». Or, selon le statisticien, « cette supposition n’est pas du tout raisonnable ».
En étudiant (cf. illustration précédente ou figure 19) l’évolution du taux de mortalité des personnes de 80 ans entre 2010 et 2020 (points bleus), Pierre Chaillot constate que « les taux observés sont supérieurs à l’année précédente une année sur deux »… mis à part pour 2020 où le taux de mortalité prévu par l’INSEE est (nettement) inférieur à celui observé en 2019, mais aussi à celui de toutes les autres années depuis 2010.
Or, en toute logique statistique, compte tenu du vieillissement de la population, le point vert aurait dû se situer bien plus haut sur ce graphique ou, a minima, à la même hauteur que le point bleu de 2019.
Et, si tel avait été normalement le cas, alors l’écart entre le point vert et le point rouge – c’est-à-dire l’écart entre le nombre de décès attendus et celui réellement observé en 2020 par l’institut – se serait considérablement réduit et, avec lui, l’ampleur de la surmortalité inattendue (de 46 700 morts) enregistrée par l’INSEE.
Par cette simple observation graphique, Pierre Chaillot démontre un véritable illogisme dans la méthodologie employée par l’institut pour quantifier la surmortalité enregistrée en 2020.
Pour finir de convaincre son lectorat, l’ancien membre de l’INSEE fait remarquer que la courbe (bleue) prévisionnelle prise pour référence par l’institut pour calculer le taux de mortalité des plus de 80 ans en 2020 (cf. illustration précédente) se fonde sur une « tendance linéaire » incohérente… puisque Pierre Chaillot observe, démonstration graphique à l’appui (cf. illustration suivante), que, si on la poursuit sur les années suivantes, celle-ci prédit qu’en « 2068, [ce] taux de mortalité tombe[ra] à 0 » !
Autant dire qu’à partir de 2069, Pâques s’annonce chargée… ou alors, c’est que, tel que l’estime le statisticien, ce taux de mortalité des plus de 80 ans prévu par l’INSEE pour 2020 n’était tout simplement « pas sérieux ».
Pierre Chaillot indique que, bien évidemment, « cette tendance à la baisse [de ce taux de mortalité] va nécessairement s’arrêter » et qu’il est « tout à fait possible que le minimum [de morts enregistrées chaque année pour les personnes de 80 ans] ait été atteint en 2019, qui est une année record de sous-mortalité partout en Europe »… d’autant que, rappelle-t-il, « avoir très peu de morts une année n’est qu’un report sur les années suivantes ».
En résumé, en sous-estimant le nombre de personnes de 80 ans censées décéder, Pierre Chaillot démontre que l’INSEE a « tout fait pour construire un modèle qui surestime [l’ampleur réelle de] la mortalité en 2020 ».
Ces rapports et encadré de l’institut sont ainsi sciemment construits et rédigés de sorte à entretenir la confusion du lecteur sur ce qu’a véritablement été l’impact du Covid-19 sur la mortalité de la population française en 2020.
Le vieillissement de la génération Baby-boom et la longue période écoulée depuis la dernière année moisson étant, en réalité, les deux principaux facteurs coupables de cette hausse de la mortalité « observée en 2020 sans commune mesure avec celle des années passées ».
(Ndla : quiconque souhaiterait creuser ce (fastidieux) sujet devrait prendre le temps de s’intéresser au fichier – également cité dans l’encadré de l’INSEE – du centre d'épidémiologie sur les causes médicales de décès (CépiDc) de l’INSERM. À l’instar de Santé publique France, l’Institut national de la santé et de la recherche médicale recense un nombre de décès estampillés Covid entre le 1er mars et le 31 décembre 2020 équivalent à environ 63 000 personnes… mais avec la particularité, cette fois, de différencier les « décès Covid confirmés » (52 700) des « décès simplement suspectés » d’avoir été causés par ce virus (environ 10 000).
Dans une vidéo publiée le 14 avril 2024, Pierre Chaillot démontre pourquoi ces chiffres ne peuvent, eux non plus, pas être pris au sérieux puisque ces morts « confirmées » par l’INSERM intègrent en réalité elles aussi des personnes décédées en raison d’autres maladies que le Covid.
- Dans la continuité, il semble également pertinent de se pencher sur le fichier Si-vic qui a été un rouage administratif essentiel pour dénombrer les cas et les décès attribués à ce virus en France.
Cette base de données – placée sous la supervision des Agences Régionales de Santé (ARS)… dont l’indépendance est fortement mise en cause puisque leurs directeurs sont nommés en Conseil des ministres – a, tout au long de la crise sanitaire, été laissée en libre accès pour divers professionnels de Santé (Hôpitaux, médecins de ville, pharmaciens, etc.), si bien qu’il est difficile, pour ne pas dire impossible, de s’assurer de la véracité des informations qui y ont été/sont répertoriées.)
- Wolf Wagner, journaliste indépendant.
Rendez-vous demain, dans France-Soir, pour découvrir la suite de cette troisième partie.
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