2020 : Pandémie de propagande, de peur et de confinements (épisode 7)
Comment seront perçues les années Covid dans 25, 50 ou 100 ans ? En tant que contemporain de cette période, si vous deviez, vous, les décrire, quelle serait votre approche ? Quels éléments décideriez-vous de mettre en avant pour, de manière la plus intelligible et la plus consensuelle possible, expliquer aux générations futures et aux historiens de demain la réalité à laquelle vous avez fait face ?
C’est avec cet état d’esprit que Wolf Wagner a écrit : Vaccin de Pfizer et transmission du Covid : flagrant déni de propagande !.
Un livre dont France-Soir vous propose de découvrir les premiers chapitres.
Note de l’auteur :
Là où de nombreux succès en librairie se sont attachés, souvent dans l’urgence, à révéler et dénoncer les différentes incohérences, malversations et autres manipulations observées durant la pandémie de Covid, ce livre, toujours en cours d’écriture, vise, lui, à prendre le temps de vous les « raconter » avec un regard journalistique.
En ce sens, ce texte s’appuie sur un contenu rigoureusement vérifié, daté et sourcé (vous renvoyant vers d’innombrables documents officiels, déclarations, témoignages, articles de presse, émissions TV ou radio, interviews, etc.), de sorte à recontextualiser avec précision le point de vue de la population, des autorités et de la presse de l’époque, tout en vous permettant de vérifier, par vous-même, chacune des informations que vous serez amenés à lire.
Il est cependant important de prendre en considération que certains des éléments rapportés dans cette rétrospective ont parfois été extrêmement difficiles à retrouver ou recouper. Si des copies ou des extraits circulent toujours sur les réseaux sociaux, les sources officielles/originelles – souvent compromettantes pour les médias et/ou pour les diverses autorités en charge – sont de moins en moins bien, voire ne sont plus du tout référencées sur les moteurs de recherche… quand elles n’ont pas été purement et simplement supprimées de leurs sites d’origine.
Il est ainsi à redouter qu’une partie des documents joints en démonstration à cet ouvrage disparaisse au fil du temps. Pour autant, de larges citations en animent les pages, de sorte à tout de même laisser une trace de certaines interviews télévisuelles et radiophoniques qui n’avaient, jusqu’alors, jamais été retranscrites.
Bien évidemment, cette œuvre est, et restera, à la fois subjective et incomplète. Elle n’a pas pour prétention de référencer l’ensemble des éléments les plus pertinents qu’il conviendrait de retenir de cette époque. À sa façon et à son humble niveau, ce « livre de la mémoire » souhaite participer, en complément de tous les ouvrages existants ou à venir, au témoignage collectif que nous sommes nombreux à vouloir laisser en héritage.
À ce titre, citons, par exemple, les écrits méconnus d’un internaute, Liutwin. S’il n’a pas cherché à écrire son livre dans une démarche purement journalistique, l’auteur y propose néanmoins un travail de documentaliste indubitablement riche et précieux pour tout individu désireux de s’informer sur cette période (son livre : Covid-19 : Le Grand cauchemar).
L’œuvre, que vous vous apprêtez à découvrir ci-après, se découpe, elle, en plusieurs tomes, eux-mêmes précédés d’une introduction. Cette dernière s’attarde sur les réactions de l’opinion publique et de la presse à la suite des déclarations tonitruantes de Janine Small, une haute dirigeante de Pfizer ayant attesté lors d’une audition au Parlement européen en octobre 2022 que, jamais avant sa commercialisation, l’efficacité du vaccin de son entreprise n’avait été testée sur sa capacité à pouvoir empêcher la transmission du Covid-19.
En partant de ce postulat, ce livre va ensuite chercher à retracer le parcours de la propagande politique et médiatique observée autour des questions propres à la transmission du Covid-19, aux restrictions « sanitaires » instaurées pour la limiter et au vaccin commercialisé par Pfizer pour l’annihiler.
En plus de son introduction, France-Soir vous propose d’en découvrir le premier tome. Consacré à l’année 2020, il étudie la passivité dont a fait montre la presse pour s’opposer à la mise en place de mesures politiques liberticides et déroutantes pour la population… mais surtout aberrantes au regard des informations scientifiques disponibles.
Enfin, dans les derniers chapitres de ce tome 1, une plongée dans l’histoire de France vous démontrera pourquoi la décision de confiner la population a en réalité été calquée sur une stratégie de domination ancestrale de la bourgeoisie.
En outre, même s’il est parfois obligé d’en évoquer les grandes lignes, voire d’en approfondir certains aspects (cf. chapitres sur l’INSEE), ce travail ne vise pas à réaliser une analyse scientifique ou statistique minutieuse de la crise sanitaire (en ce sens, les traitements précoces, l’origine ou la nature du virus ne sont pas abordés dans ce livre). La raison est simple : un tel exercice ne relève pas de mon champ de compétences. Journaliste depuis plus d’une quinzaine d’années, mes thèmes de prédilection tournent davantage autour de sujets politiques, sociétaux, ayant trait à l’observation du bon respect de la déontologie au sein de la presse ou à la défense des libertés individuelles et collectives qu’aux mathématiques, à la virologie, à l’infectiologie, à l’épidémiologie et à la biologie !
Par ailleurs, si la critique du journal Libération sert de « point de départ » et de « fil conducteur » à cette analyse, le quotidien étant celui qui s’est le plus attelé à relativiser la portée des propos de Janine Small, qu’il soit toutefois bien acté que l’AFP, BFMTV, CNEWS, Le Monde ou Le Parisien, dont le travail est également longuement décrypté dans cet ouvrage, sont tous autant coupables de s’être enfermés dans le plus profond des dénis journalistiques au cours des dernières années.
Puisse la mise en perspective qui va suivre permettre à cette agence de presse et à l’ensemble de ces titres de s’en libérer un jour. Puisse-t-elle également leur faire prendre conscience de l’ahurissante propagande politique dont ils se sont rendus, et continuent de se rendre complices.
Wolf Wagner
Journaliste indépendant.
Table des matières (complétée au fil des publications) :
- Introduction : Déclarations de Janine Small, entre scandale et « non information ». (épisode 1)
- Tome 1 : 2020 : Pandémie de propagande, de peur et de confinements. (épisode 2)
- Première partie : Une pandémie de Covid-19 confine la France.
- I : En 2009, l'OMS fait évoluer le sens du mot pandémie. Le nombre de morts n'est plus pris en compte.
- II : En mars 2020, la France se confine sur l'avis d'un Conseil scientifique faussement indépendant. (épisode 3)
- III : « Dans l'immense majorité des cas, le Covid-19 est sans danger » (épisode 4)
- IV : Grâce au Conseil de défense sanitaire, plus besoin de « s'embarrasser de la lourdeur des discussions inhérentes au fonctionnement normal d'un gouvernement »
- Deuxième partie : Libération refuse tout débat scientifique sur le confinement.(épisode 5)
- I : Une étude de l'université de Stanford conclue que le confinement n'a pas empêché la propagation du Covid.
- II : Libé confond journalisme et prosélytisme...
- III : ... en s'affranchissant de toute forme de déontologie (épisode 6)
- IV : Des méthodes indignes du métier de journaliste. (épisode 7)
IV/ DES MÉTHODES INDIGNES
DU MÉTIER DE JOURNALISTE
Libération ne s’est donc pas arrêté en si bon chemin. Le quotidien poursuit la démolition méthodique de John Ioannidis.
Libé écrit au sujet du chercheur de Stanford : « En dépit de sa réputation, plusieurs de ses travaux publiés depuis le début de la crise du Covid-19 ont été le sujet de critiques acerbes. Ainsi,dans une méta-analyse publiée mi-octobre par Ioannidissur la létalité du Covid-19, des observateurs ont identifié de multiples erreurs de retranscription de données. Fait troublant : toutes ces erreurs modifient les conclusions de la méta-analyse dans la même direction, à savoir une sous-estimation du taux de létalité. D'autres erreurs méthodologiques aux conséquences similaires ont également été dénoncées».
Pour Libération, John Ioannidis ne serait donc plus crédible, « en dépit de sa réputation », parce qu’il sous-estimerait le « taux de létalité » de l’épidémie dans une de ses analyses. Le journal assure, en outre, que « d’autres erreurs méthodologiques (…) ont été dénoncées ».
Et, de manière à étayer sa démonstration, Libé cite « des observateurs » qui auraient relevé « de multiples erreurs » dans le travail de John Ioannidis. Des observateurs vers lesquelles le journal nous renvoie en nous proposant de consulter… un blog en allemand.
Une source « natürlich » en béton aux yeux de Libé, qui plus est très accessible pour ses lecteurs français. En bref, une référence idéale pour contredire John Ioannidis, toujours, bien évidemment, « en dépit de sa réputation »… légèrement supérieure à celle des auteurs de ce blog allemand.
La seconde source avancée par le journal pour décrédibiliser Ioannidis renvoie au site PubPeer, un forum permettant de critiquer, même anonymement, des études dont les résultats ont précédemment été publiés dans des revues scientifiques.
Sur la page de ce forum partagée par Libération se trouvent cinq messages, dont le dernier qui propose une quinzaine de liens renvoyant tous vers le même compte Twitter et vers un Thread (suite de messages, ndla) peu relayé (même après avoir été cité par Libé !).
Le titulaire de ce compte Twitter, nommé Atomsk’s Sanakan, y remet lui aussi en question la méthodologie employée par John Ioannidis. Dans sa biographie, cet internaute présente ses compétences : « Chrétien. Science, Débunkeur du dénialisme, Philosophie, Manga, Death Metal, Pokémon, Immunologie ».
En somme, selon Libération, en plus d’être une vraie expertise en tous genres, ce compte Twitter est une source d’information scientifique suffisamment crédible et pertinente pour contredire John Ioannidis, puisque dans ses domaines de prédilection se trouvent – entre les mangas, les Pokémons et le death metal – la science et l’immunologie !
Sans rire, quelle que soit la qualité réelle des informations contenues dans ces tweets ou sur ce blog allemand, Libération ne peut décemment pas contredire un scientifique internationalement renommé à l’aide de ces seules sources sans, au minimum, prendre le temps de nous expliquer pourquoi elles sont si pertinentes.
Entre les deux études scientifiques citées par le journal qui ne prouvent pas, ou trop peu, que le confinement a été bénéfique pour stopper la propagation du virus et ces deux sources de secondes zones totalement illégitimes pour contredire sérieusement l’étude de Stanford, il est manifeste que la démonstration journalistique offerte par le quotidien… ne démontre rien, si ce n’est que Libération veut absolument décrédibiliser John Ioannidis et, avec lui, l’idée que le confinement ait pu être inutile.
En résumé, Libération n’alimente aucune débat scientifique dans ce papier, le quotidien cherche simplement à imposer un dogme.
Le type de parti-pris présent dans cet article offre un sérieux avant-goût de la manière dont Libération et une large partie de la presse dominante ont alimenté la propagande sanitaire au cours de cette crise.
Preuve que personne n’est parfait et qu’en journalisme, il est souvent préférable de s’appuyer sur des certitudes plutôt que de propager une hypothèse sur un ton péremptoire… c’est-à-dire en laissant le temps aux scientifiques de parvenir à trouver un consensus entre eux. Une méthode que gagnerait à suivre Libé et son service autoproclamé de « vérification de faits ».
Le plus flagrant dans ce papier, c’est qu’au lieu de se contenter de relater les arguments de chaque camp, entre les chercheurs de Stanford auteurs de cette étude et leurs opposants – tel que Gideon Meyerowitz-Katz – Libération s’est obstiné à vouloir abattre ceux que le journal considérait, non plus comme des scientifiques défendant un point de vue, mais comme des « adversaires » idéologiques.
Au final, au prix de raisonnements étriqués et de méthodes déontologiquement indignes de la fonction de journaliste, Libération a complètement quitté le champ de ses prérogatives dans le cadre de cet article en incitant délibérément son lectorat à « croire » que le confinement avait été utile pour lutter contre la propagation du Covid alors que le journal était (et est toujours) absolument incapable de le démontrer avec rigueur et exactitude.
- Wolf Wagner, journaliste indépendant.
Rendez-vous lundi, dans France-Soir, pour découvrir la suite de ce livre.
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