2020 : Pandémie de propagande, de peur et de confinements (épisode 16)

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Wolf Wagner, pour France-Soir
Publié le 12 septembre 2024 - 10:22
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2020 : Pandémie de propagande, de peur et de confinements (épisode 16)
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Comment seront perçues les années Covid dans 25, 50 ou 100 ans ? En tant que contemporain de cette période, si vous deviez, vous, les décrire, quelle serait votre approche ? Quels éléments décideriez-vous de mettre en avant pour, de manière la plus intelligible et la plus consensuelle possible, expliquer aux générations futures et aux historiens de demain la réalité à laquelle vous avez fait face ?

C’est avec cet état d’esprit que Wolf Wagner a écrit : Vaccin de Pfizer et transmission du Covid : flagrant déni de propagande !.

Un livre dont France-Soir vous propose de découvrir les premiers chapitres.

Note de l’auteur :

Là où de nombreux succès en librairie se sont attachés, souvent dans l’urgence, à révéler et dénoncer les différentes incohérences, malversations et autres manipulations observées durant la pandémie de Covid, ce livre, toujours en cours d’écriture, vise, lui, à prendre le temps de vous les « raconter » avec un regard journalistique.

En ce sens, ce texte s’appuie sur un contenu rigoureusement vérifié, daté et sourcé (vous renvoyant vers d’innombrables documents officiels, déclarations, témoignages, articles de presse, émissions TV ou radio, interviews, etc.), de sorte à recontextualiser avec précision le point de vue de la population, des autorités et de la presse de l’époque, tout en vous permettant de vérifier, par vous-même, chacune des informations que vous serez amenés à lire.

Il est cependant important de prendre en considération que certains des éléments rapportés dans cette rétrospective ont parfois été extrêmement difficiles à retrouver ou recouper. Si des copies ou des extraits circulent toujours sur les réseaux sociaux, les sources officielles/originelles – souvent compromettantes pour les médias et/ou pour les diverses autorités en charge – sont de moins en moins bien, voire ne sont plus du tout référencées sur les moteurs de recherche… quand elles n’ont pas été purement et simplement supprimées de leurs sites d’origine.

Il est ainsi à redouter qu’une partie des documents joints en démonstration à cet ouvrage disparaisse au fil du temps. Pour autant, de larges citations en animent les pages, de sorte à tout de même laisser une trace de certaines interviews télévisuelles et radiophoniques qui n’avaient, jusqu’alors, jamais été retranscrites.

Bien évidemment, cette œuvre est, et restera, à la fois subjective et incomplète. Elle n’a pas pour prétention de référencer l’ensemble des éléments les plus pertinents qu’il conviendrait de retenir de cette époque. À sa façon et à son humble niveau, ce « livre de la mémoire » souhaite participer, en complément de tous les ouvrages existants ou à venir, au témoignage collectif que nous sommes nombreux à vouloir laisser en héritage.

À ce titre, citons, par exemple, les écrits méconnus d’un internaute, Liutwin. S’il n’a pas cherché à écrire son livre dans une démarche purement journalistique, l’auteur y propose néanmoins un travail de documentaliste indubitablement riche et précieux pour tout individu désireux de s’informer sur cette période (son livre : Covid-19 : Le Grand cauchemar).

L’œuvre, que vous vous apprêtez à découvrir ci-après, se découpe, elle, en plusieurs tomes, eux-mêmes précédés d’une introduction. Cette dernière s’attarde sur les réactions de l’opinion publique et de la presse à la suite des déclarations tonitruantes de Janine Small, une haute dirigeante de Pfizer ayant attesté lors d’une audition au Parlement européen en octobre 2022 que, jamais avant sa commercialisation, l’efficacité du vaccin de son entreprise n’avait été testée sur sa capacité à pouvoir empêcher la transmission du Covid-19.

En partant de ce postulat, ce livre va ensuite chercher à retracer le parcours de la propagande politique et médiatique observée autour des questions propres à la transmission du Covid-19, aux restrictions « sanitaires » instaurées pour la limiter et au vaccin commercialisé par Pfizer pour l’annihiler.

En plus de son introduction, France-Soir vous propose d’en découvrir le premier tome. Consacré à l’année 2020, il étudie la passivité dont a fait montre la presse pour s’opposer à la mise en place de mesures politiques liberticides et déroutantes pour la population… mais surtout aberrantes au regard des informations scientifiques disponibles.

Enfin, dans les derniers chapitres de ce tome 1, une plongée dans l’histoire de France vous démontrera pourquoi la décision de confiner la population a en réalité été calquée sur une stratégie de domination ancestrale de la bourgeoisie.

En outre, même s’il est parfois obligé d’en évoquer les grandes lignes, voire d’en approfondir certains aspects (cf. chapitres sur l’INSEE), ce travail ne vise pas à réaliser une analyse scientifique ou statistique minutieuse de la crise sanitaire (en ce sens, les traitements précoces, l’origine ou la nature du virus ne sont pas abordés dans ce livre). La raison est simple : un tel exercice ne relève pas de mon champ de compétences. Journaliste depuis plus d’une quinzaine d’années, mes thèmes de prédilection tournent davantage autour de sujets politiques, sociétaux, ayant trait à l’observation du bon respect de la déontologie au sein de la presse ou à la défense des libertés individuelles et collectives qu’aux mathématiques, à la virologie, à l’infectiologie, à l’épidémiologie et à la biologie !

Par ailleurs, si la critique du journal Libération sert de « point de départ » et de « fil conducteur » à cette analyse, le quotidien étant celui qui s’est le plus attelé à relativiser la portée des propos de Janine Small, qu’il soit toutefois bien acté que l’AFP, BFMTV, CNEWS, Le Monde ou Le Parisien, dont le travail est également longuement décrypté dans cet ouvrage, sont tous autant coupables de s’être enfermés dans le plus profond des dénis journalistiques au cours des dernières années.

Puisse la mise en perspective qui va suivre permettre à cette agence de presse et à l’ensemble de ces titres de s’en libérer un jour. Puisse-t-elle également leur faire prendre conscience de l’ahurissante propagande politique dont ils se sont rendus, et continuent de se rendre complices. 

Wolf Wagner
Journaliste indépendant.


Table des matières (complétée au fil des publications) :

  • Introduction  : Déclarations de Janine Small, entre scandale et « non information ». (épisode 1)
     
  •  Tome 1 : 2020 : Pandémie de propagande, de peur et de confinements. (épisode 2)
  1. Première partie : Une pandémie de Covid-19 confine la France.
    - I : En 2009, l'OMS fait évoluer le sens du mot pandémie. Le nombre de morts n'est plus pris en compte.
    - II : En mars 2020, la France se confine sur l'avis d'un Conseil scientifique faussement indépendant. (épisode 3)
    - III : « Dans l'immense majorité des cas, le Covid-19 est sans danger » (épisode 4)
    - IV : Grâce au Conseil de défense sanitaire, plus besoin de « s'embarrasser de la lourdeur des discussions inhérentes au fonctionnement normal d'un gouvernement »
     
  2. Deuxième partie : Libération refuse tout débat scientifique sur le confinement. (épisode 5)
    - I : Une étude de l'université de Stanford conclue que le confinement n'a pas empêché la propagation du Covid.
    - II : Libé confond journalisme et prosélytisme...
    - III : ... en s'affranchissant de toute forme de déontologie (épisode 6)
    - IV : Des méthodes indignes du métier de journaliste. (épisode 7)
     
  3. Troisième partie : Les données officielles sur le Covid, source de confusion et de manipulation. (épisode 8)
    - I : Selon le statisticien Pierre Chaillot, l'instauration du confinement n'aurait permis d'éviter aucun décès.
    - II : En 2020, aucune anormalité sur la mortalité de 80% des Français... les journalistes de CNEWS n'y croient pas. (épisode 9)
    - III : La surcharge hospitalière imputable au Covid-19 a été extrêmement faible en 2020. (épisode 10)
    - IV : Les infectés au Covid détectés à l'aide de tests PCR (beaucoup) trop sensibles. (épisode 11)
    - V : « Il n'existe pas au sein de l'INSEE de données sur le Covid ». (épisode 12)
    - VI : D'innombrables biais faussent le décompte des cas et des décès attribués au Covid.
    - VII : En 2020, l'INSEE a enregistré une hausse de mortalité « sans commune mesure avec celles des années précédentes »... (épisode 13)
    - VIII : ... parce que « l'INSEE a tout fait pour construire un modèle qui surestime la mortalité en 2020 ». (épisode 14).
    - IX : Les plus de 70 ans, principales victimes de la politique sanitaire. (épisode 15)
    - X : Les journalistes des CNEWS s'enferment dans le déni. (épisode 16)
    - XI : Synthèse des éléments ayant permis de tromper la population dans son observation de la réalité épidémique en début de « pandémie ».

 

X/ LES JOURNALISTES DE CNEWS S’ENFERMENT DANS LE DÉNI


Au moment de conclure L’Heure des Pros, l’émission diffusée sur CNEWS le 3 février 2023, les journalistes Laurent Joffrin et Gauthier Le Bret qui – contrairement à Pierre Chaillot (et aux lecteurs de ce texte) n’ont visiblement pas pris le soin d’éplucher soigneusement la documentation fournie par l’INSEE – entendent ne pas rendre l’antenne sans avoir eu le dernier mot face au statisticien.

Si le document auquel vont se référer les journalistes de CNEWS dans l’échange qui va suivre n’est pas précisément celui présenté ci-après (je ne suis pas parvenu à retrouver l’original, ndla), la courbe évoquée par ces derniers correspond toutefois bien à celle colorée en bleue dans l’illustration suivante ; soit la représentation graphique de la hausse des décès entre 2010 et 2021 :

 

Graphique de l’INSEE montrant les courbes des décès observés entre 2010 et 2021 et des décès attendus en 2020 et 2021 en France.

 

Gauthier Le Bret, montrant l’écran de son téléphone à la caméra, déclare : « [On] m'a envoyé ça, c'est un graphique de l’INSEE où on voit la courbe de surmortalité, parce que vous avez commencé par dire que 2020 était l'une des années les moins mortelles de notre histoire. Regardez, regardez, je ne sais pas si on le voit… On ne le voit pas du tout à l’antenne… ».

Pierre Chaillot répond au journaliste : « Ce n’est pas de la surmortalité ! Vous pouvez lire le titre s'il vous plaît ? ».

Gauthier Le Bret : « Nombre de décès ».

Pierre Chaillot, légèrement dépité de devoir réexpliquer ce qu’il a déjà longuement détaillé, se répète malgré tout : « Nombre de décès. Il ne s'agit pas de surmortalité, mais du nombre de décès. Comme je l'ai dit, le nombre de décès dépend... ».

Gauthier Le Bret : « Oui, mais la courbe ! La courbe est exponentielle !! ».

Pierre Chaillot : « … dépend de la taille de la population et de l'âge des gens. Le nombre de décès va augmenter… ».

Laurent Joffrin et Gauthier Le Bret, en chœur et obnubilés : « Regardez la courbe ! ».

Même après que Pierre Chaillot a pris le temps de leur démontrer durant de nombreuses minutes la différence entre, d’un côté, observer l’inévitable augmentation du nombre total de décès enregistrés chaque année en France en raison du vieillissement de la population et, de l’autre, étudier l’évolution des taux de mortalité par tranches d’âge pour juger d’une anormalité dans la mortalité de cette même population, les deux journalistes de la chaîne n’en démordent pas. Ils sont incapables de comprendre, ou d’entendre, la nuance que le statisticien souhaite leur apporter sur l’emploi du terme « surmortalité ».

Pierre Chaillot, dont on ne peut lui reprocher de manquer de pédagogie, tente alors une toute dernière approche pour essayer de se faire (enfin) comprendre par ses interlocuteurs : « L’INED prévoyait déjà [pour] 2030 [qu’il] y aurait 800 000 décès par an… ».

Peine perdue pour le statisticien puisque Laurent Joffrin, désormais en boucle, le coupe immédiatement : « Oui, mais regardez la courbe ! »

Pascal Praud (essayant de voir cette fameuse courbe sur le portable du journaliste) : « On voit rien ! Donc oui, bon, écoutez... ».

Laurent Joffrin : « Vos courbes montent en flèche ! ».

Pierre Chaillot, imperturbable : « Bien sûr, mais ce sont les personnes âgées, ça va continuer de monter jusqu’en 2030… ».

Gauthier Le Bret : « Mais vous avez dit qu’il n’y a pas de surmortalité ! ».

Pierre Chaillot : « Il n’y a pas de surmortalité, ce sont les décès ! ».

S’il n’avait pas été interrompu par le conducteur de l’émission, cet échange aurait certainement pu durer encore de nombreuses heures, tant ces journalistes n’arrivaient pas à se figurer que, selon l’INED (cf. : dernière page, colonne de droite) qui cite l’INSEE (cf. page 80 (dossier complet à télécharger)), en raison d’une population vieillissante, il y aura, jusqu’en 2030, toujours plus de morts enregistrées chaque année en France… sans que cela ne relève pour autant de la moindre anormalité statistique en matière de surmortalité.

Au final, il est fort à parier que Laurent Joffrin et les différentes personnes présentes ce jour-là sur le plateau de CNEWS continuent encore longtemps d’être convaincus – à tort – que le Covid a été la cause principale de la hausse des décès recensée en 2020 en France.

En bref, il n’y a pas plus sourd qu’un journaliste (de plateaux TV) qui ne veut pas entendre.

(ndla : Si l’étude de certaines données était absolument indispensable à l’élucidation de la propagande rencontrée en France autour des chiffres relatifs à cette pandémie de Covid-19, l’exposé statistique de ce premier tome – resté circonscrit autant que possible – s’arrête ici. Pour en apprendre davantage sur le sujet, il est nécessaire de se référer directement aux travaux des spécialistes.

En outre, par souci de transparence, il importe de préciser que Pierre Chaillot a tenu des propos jugés polémiques par une partie de l’opinion publique, puisque le statisticien considère que le virus du SARS-Cov2 pourrait ne jamais avoir existé (1, 2, 3 et 4).

Quelle que soit la qualité de ses interprétations en matière de virologie, d’infectiologie ou d’épidémiologie, domaines qu’il ne pratique pas, elles ne mettent de toute manière pas en cause la valeur de sa démonstration statistique qui se situe, elle, bel et bien dans son champ de compétences.

Par ailleurs, Pierre Chaillot est ici pris pour caution scientifique en matière de statistique car :
- Les éléments qu’il apporte, et qui sont retranscrits dans ce texte, sont tous sourcés ;
- Ses démonstrations sont claires et suffisamment vulgarisées pour être intelligibles et, donc, vérifiables par le plus grand nombre ;
- Les arguments avancés par la presse (CNEWS, Libération et Le Parisien) en opposition à ceux du statisticien sont eux aussi cités, permettant de faire vivre le débat contradictoire ;
- Il est le plus qualifié en matière de statistique à s’être publiquement exprimé en France durant la pandémie de Covid pour dénoncer les biais observés dans ce domaine ;
- Il a été exposé aux critiques acerbes de certains journalistes et a été lourdement ciblé par la propagande, rendant d’autant plus intéressante l’observation de son cas ;
- Pour toutes ces raisons, Pierre Chaillot permet de faire le pont entre l’étude nécessaire des statistiques sur la mortalité attribuable au Covid et la manière dont une large partie de la presse dominante s’est comportée face aux avis divergents… y compris lorsqu’ils étaient scientifiquement irréfutables.

À ce titre, plutôt que de s’intéresser aux échanges entre Pierre Chaillot et Laurent Joffrin ou Pascal Praud, l’intégralité de cette Troisième partie aurait tout aussi bien pu être remplacée par le décryptage de deux articles à charge contre le statisticien publiés, le 6 avril 2023, par Checknews de Libération (article n°1 et article n°2).

À l’instar du procédé employé pour discréditer John Ioannidis ou Jay Bhattacharya, ces papiers s’attaquent au CV de Pierre Chaillot pour mieux, ensuite, mettre en cause la qualité de son analyse statistique, notamment concernant les « années les moins mortelles de toute l’Histoire » qu’il évoque lors de son intervention sur CNEWS.

Pierre Chaillot ayant lui-même souhaité répondre point par point à Libération dans une tribune publiée dans France-Soir le 21 avril 2023, il apparaissait plus pertinent de se concentrer sur l’étude de l’échange entendu sur CNEWS. Le contraste des points de vue s’y trouvant plus vivant et didactique que ceux mis en avant lors de ce débat épistolaire réalisé entre Checknews et Pierre Chaillot.

Il reste néanmoins pertinent de prendre le temps de lire cette joute entre le quotidien et le statisticien. En plus d’alimenter le débat contradictoire, les arguments mieux chiffrés et plus méthodiques qui y figurent sont un bon complément informatif à la démonstration qui précède. Ne serait-ce que pour l’étude du contenu des rapports de l’INSEE qui y est largement détaillé).
 

XI / SYNTHÈSE DES ÉLÉMENTS AYANT PERMIS DE TROMPER LA POPULATION FRANÇAISE DANS SON OBSERVATION DE LA RÉALITÉ ÉPIDÉMIQUE EN DÉBUT DE « PANDÉMIE »


Résumons quelques uns des nombreux facteurs ayant incité les Français à surinterpréter les conséquences que le Covid-19 pouvait avoir sur leur santé en 2020 et qui les ont confortés dans l’idée qu’ils avaient eu raison de se plier à l’injonction de rester confiner chez eux :

- Sans que grand monde ne s’en soit aperçu, depuis 2009, le concept de pandémie ne tient plus compte du nombre de morts ou de malades. Seul le nombre de cas d’infection importe dorénavant.

- De ce fait, une fois la pandémie de Covid officiellement décrétée par l’OMS le 11 mars 2020, la population s’est convaincue qu’elle risquait d’être infectée par un dangereux virus, dont le taux de létalité était, qui plus est, à cette époque, très largement surévalué en raison de l’absence de tests disponibles pour vérifier l’état d’infection des Français.

- Des tests hypersensibles ont ensuite été allègrement mis à disposition du grand public. Capables de détecter des traces infimes et inoffensives du Covid, ils ont eu pour effet de faire drastiquement chuter le taux de létalité de la maladie, tout en enfermant une large partie de la population sous le statut « d’infectés asymptomatiques »… mais sans que celle-ci ne prenne conscience que son état de santé était en réalité souvent sans risque pour elle-même, ni pour autrui.

- Une fois recensés comme contaminés, ces désormais « malades asymptomatiques » pouvaient bénéficier de congés gracieusement offerts par l’assurance maladie. Leur absence au travail renforçant l’idée générale qu’un virus grave touchait de plus en plus d’individus en France.

- Pour toutes les autres personnes, à savoir, celles testées négatives ou non testées, elles pouvaient tout aussi bien jouir de ces congés en étant tout de même considérées comme infectées par le Covid sur simple suspicion ou parce que touchées par une maladie cliniquement compatible.

- Des hôpitaux et des médecins de ville recevaient une meilleure rémunération lorsqu’ils déclaraient un patient contaminé par le SARS-Cov2… sans que personne ne soit parfois en mesure de vérifier l’exactitude de leur diagnostic. Plus les patients Covid étaient nombreux et plus l’hôpital s’enrichissait… et plus la population continuait de se croire en danger face à la propagation d’un virus aussi meurtrier qu’inarrêtable.

- Des personnes officiellement décédées à cause du Covid ont été mises en bière sans jamais être testées, ni autopsiées ; tout comme une très large part des patients Covid admis ou morts à l’hôpital à cause de ce virus ont en réalité été, surtout et avant tout, victimes d’une ou plusieurs autres pathologies. Au final, ces deux méthodes de recensement ont permis de gonfler fallacieusement le nombre de morts attribuées à ce virus… de quoi, encore et, toujours enfermer la population dans sa peur d’être infectée par le Covid.

- Des personnes âgées de plus de 70 ans touchées par ce virus ont été privées d’accès aux hôpitaux. Certaines d’entre elles en sont même mortes… ce qui a, là encore, permis d’augmenter le nombre de décès officiellement attribués au Covid. Un tri des patients initialement guidé par la volonté de laisser la priorité d’accès aux soins de réanimation aux plus jeunes… qui, sauf rares exceptions, ne risquaient pourtant rien de dangereux face à ce virus.

- Des malades, de tout âge, ont également vu leur état de santé s’aggraver après s’être fait refuser l’accès aux soins parce qu’ils n’étaient, eux, pas infectés par le Covid… même si, lorsqu’ils mourraient au sein d’un établissement médicalisé, leur certificat de décès pouvait, parfois, tout de même mentionner cette cause comme unique raison de leur mort.

- Des résidents des EHPAD ont été isolés, esseulés, « euthanasiées » ou sont morts « de chagrin »… avant d’être, pour certains, officiellement enregistrés comme décédés du Covid.

- Les soins de réanimation ont été saturés par des patients Covid… tous concentrés dans les mêmes hôpitaux, ce qui a de nouveau permis de conforter la population et le corps médical dans sa croyance qu’une épidémie meurtrière s’abattait sur le pays ;

- Etc., etc..

En bref, toutes les méthodes retenues par les autorités et les instituts nationaux pour quantifier le nombre de morts, de malades et de cas positifs attribuables au Covid-19 ont, à chaque fois, débouché sur la communication de chiffres copieusement exagérés, voire fallacieux, et souvent invérifiables. De quoi invariablement amplifier la psychose d’une population devenue absolument incapable de démêler le vrai du faux.

Et pourtant, malgré ces innombrables artifices, en 2020 :
- La mortalité de la population française n’a connu aucune anormalité chez les moins de 65 ans ;
- La surcharge hospitalière attribuable au Covid a été extrêmement faible.

En d’autres termes, ces multiples biais ont surtout offert le droit à cette épidémie de Covid dénombrant « plus de cas que la normale » de conserver son titre de « pandémie », version définition post-2009.

Or, que serait devenue la perception de la population si ces biais avaient été rectifiés ou si le concept de pandémie était resté le même que celui en vigueur avant 2009 ?

Les Français auraient alors inéluctablement relativisé :
- la dangerosité prêtée à ce virus… qui n’aurait pas pu dépasser le statut d’épidémie ;
- la peur engendrée par cette maladie finalement bénigne ;
- la légitimité scientifique à accorder à l’instauration d’un confinement liberticide ;
- la légitimité politique à tolérer la mise en place d’une nouvelle forme de gouvernance anti-démocratique.

À la place, c’est tout l’inverse qui s’est produit, une large partie de la population a cédé à la peur en acceptant sans sourcilier les restrictions mises en place pour la « protéger ».

La faute à une méthodologie de comptage biaisée, donc… mais aussi à une communication terrifiante des autorités et des médias qui, dès le début de l’épidémie, n’ont cessé de chercher à maintenir les Français dans cette crainte permanente d’être infectés par le Covid.
 

  • Wolf Wagner, journaliste indépendant.  


Découvrez d’ici une quinzaine de jours la quatrième partie de cet ouvrage consacrée au parcours de la peur en 2020.

En outre, à partir des prochains épisodes, les publications deviendront hebdomadaires et, donc, plus volumineuses.

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